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318. (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419

À ces maux l’on trouva le remède que voici : le prince fut déposé et remplacé par un autre prince. […] Triste plaidoyer en faveur d’un prince et d’un chef de parti ! […] Que dire, par exemple, de toutes ces visites de princes dont le public s’est tant préoccupé ? […] Lacordaire a été occupé d’emblée, comme un trône héréditaire, par M. le prince de Broglie. […] se sont écriés les sceptiques, M. le prince de Broglie remplacera M. 

319. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 202

Il seroit à souhaiter que la politique fût appuyée sur des principes invariables ; ce seroit le vrai moyen d’obliger les Princes à suivre les loix de la justice & de l’équité.

320. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284

À peine débarqué et le soir à son bivouac près de Cannes, on amène à Napoléon le prince de Monaco qui passait par hasard en voiture sur la route […] » lui demande Napoléon. — « Je retourne chez moi », répond le petit prince. — « Et moi aussi », répliqua Napoléon.

321. (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »

En laissant de côté les préventions naturelles à des princes longtemps proscrits, et qui, malgré ce qu’on a dit, ne se sont jamais réjouis de nos victoires, par la raison toute simple qu’ils ne pouvaient fonder l’espoir de leur retour que sur nos désastres, on concevra comment la vieillesse de Louis XVIII, et ses infirmités, qui ajoutaient à son isolement d’étiquette, nous ont valu les Cent Jours ; et pourquoi le règne de Charles X a fini par un crime, dont la première compensation sera de nous avoir épargné la vieillesse de M. le duc d’Angoulême, vieillesse qui aurait été d’autant plus déplorable qu’il n’a jamais été jeune. […] Quel prince aurait voulu être son tuteur ?

322. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

» s’écrie la malheureuse épouse qui attribue les mauvais traitements de son mari à un dérangement de la cervelle causé par la mort du prince. […] Votre papa a beaucoup d’ennuis, et il ne faut pas parler ainsi. » L’infortuné pensa à ses devoirs envers son prince mort, et s’armant d’un cœur d’acier contre tout sentiment, il se recoucha et recommença à faire semblant de sommeiller.

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