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361. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Questions d’art et de morale, par M. Victor de Laprade » pp. 3-21

Partout chez lui domine la préoccupation d’une fausse noblesse de l’homme, qui le stérilise, le mutile, le met à la diète, au sein de l’immensité des choses, et l’empêche de se servir de toutes les forces généreuses qu’il possède véritablement. — Mais c’est qu’il est pour l’idéal, M. de Laprade ! […] Pour moi je concevrais au point de vue naturel et physiologique, qu’on soutînt la thèse toute contraire : Un grand génie, pour celui qui le possède, est l’instrument d’une grande joie. — Je prends cet exemple et j’en pourrais choisir maint autre chez M. de Laprade.

362. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »

il s’agit de littérature, il s’agit du texte d’un auteur classique ; nous avions cru jusqu’ici posséder le texte de Mme de Sévigné, et celui qu’on avait n’était pas le bon ; on vient seulement de nous le rendre : mais de telles réparations, après plus d’un siècle d’abus, ne se font pas sans secousse et sans bouleversement. […] Nulle, parmi les femmes françaises, n’a possédé à ce degré l’imagination et l’esprit.

363. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Campagnes de la Révolution Française. Dans les Pyrénées-Orientales (1793-1795) »

Il allait se trouver en face d’ennemis capables de déjouer par leur exaltation l’expérience elle-même, et que le génie de la Révolution possédait. […] Encore une belle figure, un grand portrait militaire de plus, que nous possédons, et cette fois non de profil et à demi, mais en pied et tout entier, grâce au travail de M. 

364. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »

Il aima, il fut aimé ; mais, au moment de posséder l’objet promis, une mère cruelle et intéressée préféra un survenant plus riche. […]    Mécontent de ce qu’il possède    Et jaloux de ce qu’il n’a pas.

365. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365

Le livre par excellence que possèdent les Allemands, et qu’ils peuvent opposer aux chefs-d’œuvre des autres langues, c’est Werther. […] Parmi leurs écrivains, ceux qui ne possèdent pas un génie tout à fait original, empruntent, les uns les défauts de la littérature anglaise, et les autres ceux de la littérature française.

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