Telles sont les questions sur lesquelles roule toute la critique de Scaliger ; et, sans doute, il y en a de plus importantes, il y en a de plus intéressantes en critique, mais qu’on ne pouvait poser utilement qu’après avoir résolu celles-ci. […] Ce que je puis toujours dire, sans vouloir sonder plus profondément ses desseins, c’est qu’il suffit que la question se pose pour que nous dussions faire à Richelieu une place dans l’histoire du développement de la critique française. […] Vous discutez la question que posèrent il y a deux cents ans, les Perrault et Fontenelle, vous débattez à votre tour la querelle des anciens et des modernes. […] Nous avons d’ailleurs un autre avantage à poser ainsi la question. […] Vous y trouverez de l’esprit, un esprit un peu mince et précieux, nuancé d’un peu d’ironie ; vous y trouverez ce style, qui est le sien, non seulement élégant, mais pénétrant, mais aigu dans l’affectation de sa simplicité ; et vous y trouverez enfin la question mieux posée, beaucoup mieux, d’une manière un peu sophistique, il est vrai, mais enfin mieux posée que dans le Siècle de Louis le Grand, et par un homme d’une tout autre portée d’intelligence.
Au lieu d’un morceau de gélatine ou de viande, il posa sur la feuille un petit morceau de fromage. […] Et c’est la question que pose le professeur Grasset. […] C’est une question qu’a posée, dans le Mercure de France, M. […] … Si la question m’était ainsi posée, je répondrais que oui, pour aller vite. […] Il note les horreurs de la guerre et pose en principe ceci : quand une idée oblige l’homme à subir d’affreux tourments, l’homme y renonce et l’idée meurt.
Le mari lui serre la main : « Enchanté, Monsieur… » puis dit à sa femme avec bonhomie : « Il est tard, je suis las, allons nous coucher. » Et voilà, certes, un sujet crânement posé. […] Les personnages de l’un vivent pour eux-mêmes et pour nous ; les personnages de l’autre ne vivent qu’en tant qu’ils démontrent la thèse posée par l’auteur. […] Je suis sûr de toi, et d’ailleurs je ne suis pas fâché qu’un duc t’ait remarquée, car cela me pose. […] Je ne pose point cette question par mauvais vouloir ; c’est l’auteur qui nous oblige à la poser. […] Les termes de la question posée changent subitement entre le deuxième et le troisième actes, sans que les sentiments du personnage à qui elle se pose en soient le moins du monde modifiés.
Qu’il suffise de dire que l’esprit nécessairement créateur, producteur d’énergie, réalité fondamentale, pensée-action, avant de réfléchir sur les données de sa connaissance, se les identifie, les pense d’un seul coup, non pas indépendantes de l’affirmation qui les pose, mais de façon intuitive et concrète. […] Une métaphore bariolée vient-elle se poser sur sa plume, soyez sûr qu’aussitôt il l’attrape et la pique sur son papier comme un papillon aux ailes étranges. […] « C’est vers la terre que son instinct profond le porte… Il ouvre donc en elle un sillon pour y poser ses morts, comme pour y mettre le blé de l’an futur, et la terre reçoit le cadavre ainsi qu’une semence. » C’est qu’une race de constructeurs sait le prix de la terre ; celle-ci nous retient par les liens du sang. […] Au fond cette question, ainsi que la question latine, a été mal posée. […] Mockel commence par poser les conditions de tout lyrisme qui est à la fois un besoin d’expansion et le désir, pour le poète, de redécouvrir le monde.
Mais, si le Positivisme est excellent dans ce qu’il affirme, dans les méthodes qu’il pose et les résultats qu’il donne, il est condamnable dans ses négations, dans les négations auxquelles crurent pouvoir aboutir quelques théoriciens peu clairvoyants. […] C’est en cela qu’on aperçoit tout d’abord la liberté du vers, et c’est ici que les adversaires du vers libre posent leur objection la plus spécieuse. […] Il l’accepte pleinement et il en fait l’idée directrice de sa réflexion tout entière, car il ne se contente pas d’en poser comme une plausible hypothèse théorique les principes essentiels, mais il en tire une éthique et une esthétique. […] Un étrange évangile de la Douleur, non pas acceptée mais voulue, recherchée avec frénésie, se pose ainsi. […] Cette phrase est claire ; elle caractérise bien l’esprit de l’innovation qu’elle résume et elle en pose avec netteté le principe essentiel : l’individualisme absolu.