Le timbre (de la Bibliothèque Mazarine) qu’il porte m’a fait consulter les catalogues de la Bibliothèque Mazarine pour voir s’il n’en provenait pas ; mais l’indication de ces Poésies de Vauquelin de la Fresnnie manque dans le catalogue alphabétique de la Bibliothèque Mazarine rédigé en 1751, et je n’en ai pas retrouvé trace dans les catalogues antérieurs.
Ses Successeurs suivent aujourd’hui les mêmes traces, si l’on en excepte celui qu’on a chargé de la partie purement littéraire de ce Journal, qui semble avoir pris à tâche, depuis quelque temps, de ne louer que les Ouvrages des Auteurs Philosophes, & de critiquer avec amertume tout ce qui ne porte pas la livrée philosophique.
Il porte dans la société le caractère du sujet qu’il traite dans son atelier ; triste ou gai ; folâtre ou sérieux ; galant ou réservé selon la chose qui venait d’occuper son pinceau.
Monter, monter toujours les dolentes marches du calvaire et se heurter le front à une porte de fer : ainsi monte sœur Ygraine, ainsi monte et se heurte à la cruauté de la porte de fer chacune des pauvres créatures dont M. […] Ils attendent que l’on frappe à la porte, ils attendent que la lampe s’éteigne, ils attendent la Peur, ils attendent la Mort. […] C’est une âme païenne ou qui se voudrait païenne, car si ses yeux cherchent avidement la beauté sensible, son rêve s’attarde à vouloir forcer la porte derrière laquelle dort obscurément la beauté enclose dans les choses. […] Il est toujours parmi nous et il est en nous, par son œuvre et par l’influence de son œuvre, que subissent et avec joie les meilleurs d’entre les écrivains et les artistes de l’heure actuelle : c’est qu’il a rouvert les portes de l’au-delà closes avec quel fracas, on s’en souvint, et par ces portes toute une génération s’est ruée vers l’infini. […] Un homme s’en va par le monde portant avec soi un coffre plein de terre natale et libre ; il porte son amour ; mais un jour il est écrasé par son amour.
Si Ariane n’était qu’une bourgeoise trahie par son amant et par sa sœur, la pièce qui porte son nom ne laisserait pas de subsister toute entière ; mais cette pièce si agréable y perdrait un grand ornement. […] L’une de ces deux petites villes a un grand nom, et porte toujours dans l’esprit une grande idée : il n’en faut pas davantage pour anoblir les Horaces et les Curiaces. […] C’est au quatrième acte que Racine porte ordinairement les grands coups, comme dans Britannicus, Phèdre, Iphigénie. […] que tout ce qu’il dit porte l’empreinte de cette noblesse et de cette fierté ; mais qu’il se garde bien de se vanter de sa hauteur. […] Cette dernière déclamation porte le nom d’air ; la première a été appelée le récitatif.