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240. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Soulié, Frédéric (1800-1847) »

Michaud Frédéric Soulié avait consacré ses loisirs à la composition de quelques essais poétiques qu’il publia à Paris sous le titre d’Amours françaises. Si le véritable public prêta peu d’attention à cette première œuvre de Soulié, il n’en fut pas de même du monde littéraire qui, à cette époque, était à l’affût des moindres publications poétiques.

241. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51

Ballanche avait envoyé son livre, lui écrivait une lettre qui ne lui parvint pas, mais c’était aussi en un sens plus que pathétique et poétique, en un sens théosophique, qu’il avait entendu Antigone. […] Ballanche qui n’ont pas revêtu la forme poétique, la composition n’est pas très-distinctement établie. […] Ballanche, l’expression d’un vif regret de ce que notre philosophe a presque toujours préféré l’exposition poétique à l’exposition scientifique, la figure à la démonstration, la couleur à l’évidence : « Car, ajoute M. […] Pour moi, le plus complet, le plus fidèle et satisfaisant résumé de sa doctrine est encore la Vision d’Hébal où le prisme poétique réfracte pourtant chaque idée. […] L’Orphée n’est pas une tentative qui aille à recomposer une antique réalité ; ce n’est pas une restitution poétique, et poétiquement aussi vraisemblable que possible, d’une époque évanouie.

242. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite.) »

Cervantes, en effet, n’y perd pas une occasion de remettre sur le tapis sa poétique. […] J’ai cru remarquer pourtant que de ces deux parties de Don Quichotte, toutes deux si agréables dans leur diversité et qui se complètent si bien, les lecteurs d’un goût difficile et d’un jugement plus froid estiment la seconde supérieure, tandis que les esprits plus poétiques ou qui accordent davantage à la fantaisie, continuent de donner la préférence à la naïveté de la première. […] Oui, tandis qu’il aspirait à continuer Cervantes et à monter en croupe derrière lui sur ses poétiques inventions, il l’appelait, pour tout remercîment, « vieux et manchot. » M.  […] Ce livre si divertissant de Don Quichotte, du moment qu’on entre dans les vues de l’auteur et dans l’esprit qui l’animait pendant sa composition, change tout à fait d’aspect, selon Sismondi, et ne lui paraît plus fournir qu’un texte à des réflexions sérieuses : « L’invention fondamentale de Don Quichotte, dit-il (et cette explication depuis a fait loi), c’est le contraste éternel entre l’esprit poétique et celui de la prose. […] Ce besoin de transfiguration qui éclate et se consacre assez visiblement dans la sphère religieuse est le même que celui qui tend, dans l’ordre poétique, je ne dis pas à surfaire, mais à surnaturaliser les génies.

243. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Aristote n’avait pu faire, et sans doute n’avait voulu faire que la poétique des Grecs, et des Grecs de son temps. […] Aristote détrôné, j’ai moi-même323 fait, je l’avoue, plusieurs Poétiques ou Esthétiques. […] 391 Il étudie Sophocle, Corneille, Racine, décrit toutes les facultés poétiques et n’en condamne aucune. […] En 1804, il écrivit sa Poétique. […] Poétique, § 89.

244. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Millevoye, Charles (1782-1816) »

. — L’Invention poétique (1806). — Le Voyageur (1807). — Belzunce ou la Peste de Marseille, suivi de poèmes (1808). — Les Bucoliques, trad. du latin (1809). — Hermann et Thusnelda, poésie lyrique (1810). — Les Embellissements de Paris (1811). — La Mort de Rotrou (1811). — Charlemagne, poème en dix chants (1812). — Élégies, suivies d’Emma et Eginard (1812). — Goffin, ou le Héros liégeois (1812). — Poésies diverses (1812). — Alfred, poème (1815). […] Bernard Jullien Millevoye, poète digne à plusieurs égards de l’attention de la postérité, s’est exercé assez souvent dans la narration poétique, et malheureusement il l’a toujours fait sans le moindre succès ; tellement que si l’on voulait juger de son mérite par ses travaux dans ce genre, on le mettrait avec raison au rang de ceux dont le nom est devenu ridicule.

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