Effets d’imagination : le poète et l’historien. […] Et quelles descriptions des tragédies où la folie du gain jette les passionnés d’argent Notez que ce moraliste, cet ascète, est en même temps un poète, un poète épris de la vie, l’adorant dans ses manifestations et dans ses sources : et, dans cette contradiction, vous trouveriez peut-être l’explication de son goût pour les peintures violentes ou lubriques, qu’on a si injustement attribuées à de bas calculs de spéculateur. […] Le Chatterton d’Alfred de Vigny définit ainsi la fonction du poète : « Le poète montre aux étoiles la route que trace le doigt du Seigneur. » Cela ne veut peut-être rien dire ; mais c’est superbe quand même, parce que ces quelques mois suffisent à évoquer l’image d’une belle nuit sereine, où la pensée, dégagée de ses terrestres entraves, s’élève dans la paix du ciel étoilé, très vague, très pure, libre et souveraine. […] Et n’est-ce pas là, sous une forme nouvelle, ce mal du doute que les poètes de 1830 ont si bien chanté ? […] Ses articles sur les romanciers et les poètes qui ont exercé le plus d’influence sur la jeune génération littéraire, sont de véritables réquisitoires.
Coppée a tiré de cette situation avec son talent de metteur en scène et de poète. […] Avec la passion d’un poète et la patience d’un analyste, M. […] J’ai parlé plus haut du poète qu’était M. […] Et je pleure en elles — ce qui est douloureux toujours pour un poète — un symbole disparu. […] C’est aussi l’opinion d’un poète érudit, de M.
« La Vénus de Milo n’en a pas davantage », comme dit le poète.
C’est un poète, un naïf et un vrai.
Les poètes de ce temps cachaient le plus souvent leur véritable nom, ou ne l’indiquaient que dans quelque endroit de leurs ouvrages, par des espèces d’acrostiches ; c’est-à-dire, par les lettres initiales d’un certain nombre de vers, lesquelles répondaient à celles dont était formé leur nom, ou un autre que souvent ils adoptaient et qui pouvait les faire connaître.