Renaud, Armand (1836-1895) [Bibliographie] Les Poèmes de l’amour (1862). — Les Caprices de boudoir (1864). — Les Pensées tristes (1865). — Les Nuits persanes (1870). — Recueil intime (1881). — Les Drames du peuple (1885). […] Armand Renaud, qui venait de publier, chez Dentu, chez Sartorius et chez Hachette, des Poèmes de l’amour, des Caprices de boudoir et des Pensées tristes.
Cette lacune dans la poésie populaire avait vivement frappé le grand esprit à la fois métaphysique et réaliste de Goethe, comme elle nous frappa vivement nous-même, il y a quelques années, quand nous écrivîmes le poème domestique et familier de Jocelyn. […] Le délicieux poème finit par une allusion patriotique et héroïque aux devoirs sévères que l’orage du continent et l’invasion française imposent à tous ceux qui peuvent porter les armes et sacrifier même la plus tendre épouse à la mort acceptée pour défendre son pays. […] si tous les peuples avaient de pareils poèmes à feuilleter les jours de loisir entre leurs mains au lieu des saletés cyniques de leurs corrupteurs populaires, combien la poésie prendrait un rôle nouveau et saint dans les mœurs ! […] La morale pour le peuple n’est que dans le sentiment ; le plus populaire des véhicules pour le sentiment c’est un beau poème. […] Je l’avais tenté autrefois dans le poème des Pêcheurs, à moitié fini et perdu sans retour dans un voyage aux Pyrénées.
Saint-René Taillandier Plus on relit les poèmes de Brizeux, plus le tissu serré de son style révèle de finesses cachées et de nuances harmonieuses. […] Georges Rodenbach Certes, les idylles de Marie demeurent le plus durable de son œuvre, mais son originalité lui vint aussi de son zèle à transposer dans ses poèmes toutes les choses de sa Bretagne natale : les noms, légendes, traditions, coutumes, jeux et croyances.
. — Poèmes de la Révolution (1879). — Portraits de maîtres (1888). […] Tant y a que l’on pouvait tirer de là un poème agréable et que M. des Essarts en est venu facilement à son honneur… … Voilà qui est congrûment rimé et qui sent d’une lieue à la ronde son école parnassienne.
Merle, et ainsi, d’intituler le premier article : De la substance propre du christianisme, le 2e : La religion de la grâce et le 3e : La fable et le poème de Prométhée 58. […] 13 janv. : Le plus tôt que je pourrai, j’enverrai 2 articles sur le poème de M. […] Et qui voudra convenir que l’histoire suivante était, comme on eût dit jadis, le juste sujet d’un poème : La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée Avec ses deux enfants, sa fidèle couvée ! […] L’antiquité grecque, celle du moyen âge, avaient besoin d’un nom propre pour une pensée qui les obsédait ; quand on est impatient de trouver, et que tout peut servir, on ne cherche pas longtemps ; la tradition livre des noms, je dirais presque les premiers venus, c’est Prométhée, c’est Faust ; la forme première est trouvée ; le poème s’ébauche sous le ciseau grossier du peuple ; et alors seulement viennent les poëtes, Eschyle, Gœthe, entre les mains de qui l’intention primitive se précise ou se modifie. […] L’idée qui aurait dû, dans cette composition, tout dominer, et même tout produire, est à peine indiquée, en tout le cours du poème, par un seul mot vague qui se hâte de fuir, et ne laisse point de trace : on lit, vers la fin, que le libérateur de Prométhée et de l’humanité, promet à ses fils sa clémence 150.