Cette folle commet de menus crimes avec une étourderie pleine d’entrain. […] Voici des phrases toutes pleines de parfums ; respirez-les. […] Mais une indulgence qui n’est pas du tout molle ; une plaisanterie toute pleine de signification. […] Son livre est tout plein du désir de la vérité ; son livre est tout plein de vérité. […] En revanche, l’histoire est aujourd’hui dans l’état de plein épanouissement où l’on vit le roman naguère.
Le visage est rond et plein, avec un air de finesse et d’attention. […] Et la mort dut être facile à quelqu’un qui crut, comme Villiers, inébranlablement, à la seule vie de l’âme et qui, dans la certitude de son immortalité, disait ce mot si plein d’amertume et d’espoir en son ironie confiante : « Ah ! […] Quoi qu’il en ait été, il est certain qu’une intimité, respectueuse d’une part et de l’autre pleine de bonhomie, s’établit entre le maître glorieux et le débutant déjà remarqué. […] Charles Seignobos, professeur à la Sorbonne, nous montre Mallarmé, à ses débuts à Tournon, installé tout d’abord dans une maison exposée au midi, « très chaude et pleine de cafards », puis ensuite « sur le quai du Rhône, en plein vent du Nord dans un logis glacial en hiver. […] Elle est légère, voilée, pleine de tendresse et d’indulgence.
Voilà bien les grandes lignes de l’école romaine, son dessin plein de noblesse et de vérité. […] La Vision de saint Benoît est d’une simplicité pleine de grandeur. […] Les deux martyrs sont pleins de majesté. […] Le vice est cet égarement d’esprit et de caractère qui sacrifie le bonheur à des plaisirs sans durée ou pleins de dangers. […] Les plus forts sont les maîtres de plein droit.
Aussi pourquoi faut-il qu’il soit tombé tout d’abord en pleines vendanges dans des rues sales et encombrées ? […] Adieu. » Cette amante si résolue, c’est la même qui écrit à son amie qu’on veut marier là-bas, cette autre page toute pleine de capricieux conseils, d’exquises et gracieuses finesses : Tous tes détails, à toi, sont charmants : tu n’aimeras, tu n’aimeras jamais l’homme qu’on te destine, c’est-à-dire tu ne l’aimeras jamais beaucoup. […] On a parlé de nouvelles, et on a raconté, entre autres, le mariage d’une jeune personne du pays de Vaud, qui épouse un homme riche et très-maussade, tandis qu’elle est passionnément aimée d’un étranger sans fortune, mais plein de mérite et d’esprit. […] Il se plaignait que les lettres qu’il recevait d’elle étaient pleines d’errata sur les ouvrages qu’elle avait publiés, et semblait croire que l’infidélité des imprimeurs l’occupait encore plus que la sienne. « Voilà le sort qui menace les femmes auteurs : on croit toujours que les affections tiennent chez elles la seconde place. » C’est un moraliste profond et femme qui a dit cela.
Sa prose, toute pleine de symétries, est rythmée presque toujours, souvent rimée : Amor modum sæpe nescit, sed super omnem modum fervescit… Amor vigilat, et dormiens non dormitat. […] Sa vie est vraiment « humaine », toute pleine de belles larmes, et de faiblesse, et d’héroïsme. […] La Bruyère est tout plein de germes. […] D’ailleurs, un « vieil original », plein de tics délicats et de manies angéliques qui dut peut-être à son mauvais estomac d’être un idéaliste irréprochable et inventif, un dilettante du bleu.