Voici, en attendant, et comme signe de bien gracieuse espérance, deux pièces inédites que nous empruntons au dernier recueil, l’une plus tendre l’autre plus légère, et toutes deux sensibles. (Et nous citions la pièce inspirée d’Ossian : Pâle Étoile du soir, messagère lointaine, etc.
Et encore L’Aumône et cette courte pièce : Au temps des mûres, ils ont chanté Mes lèvres qui cèdent Et mes longs cheveux, tièdes Comme une pluie d’été. […] Ces courtes pièces sont peut-être les meilleures du livre.
Ainsi le premier volume contient toutes les Odes relatives à des événements ou à des personnages contemporains ; les pièces d’un sujet capricieux composent le second. […] Enfin dix pièces nouvelles, sans compter l’Ode à la colonne de la place Vendôme, ont été ajoutées à la présente édition.
Suivant la nature du commerce, les échantillons consistent en deux ou trois baquets pleins de sel et de morue, en quelques paquets de toile à voile, des cordages, du laiton pendu aux solives du plancher, des cercles le long des murs, ou quelques pièces de drap sur des rayons. […] Au rez-de-chaussée de la maison, la pièce la plus considérable était une salle dont l’entrée se trouvait sous la voûte de la porte cochère. […] Je te ramasserai des pièces d’or, des hollandaises, des portugaises, des roupies du Mogol, des génovines ; et, avec celles que je te donnerai à tes fêtes, en trois ans tu auras rétabli la moitié de ton joli petit trésor en or. […] Eugénie, qu’avez-vous fait de vos pièces ? […] Charles t’a donné cela contre tes belles pièces.
Larmes et perles tout ensemble, elles sont bien en effet jaillies du cœur, ses meilleures inspirations, celles qui se sont traduites en des pièces telles que les Yeux. […] Le souci que le poète philosophe montre toujours de rendre sa pensée avec une absolue exactitude, laquelle précisément communique à tant de ses pièces l’émotion et la beauté du vrai, se retourne, hélas ! […] Ce que nous aimons mieux que toutes les autres pièces, ce sont celles où Leconte de Lisle, comme malgré lui, sent et s’émeut, au lieu de refléter toutes choses comme un miroir. […] On peut regretter de trouver, dans bien des pièces de ce volume, plus d’éloquence que de poésie proprement dite. Et cette éloquence, parfois, est voisine de la rhétorique, même dans les meilleurs pièces, comme le Navire, qui finit par une imprécation bien connue.