/ 1026
395. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Le lyrisme français au lendemain de la guerre de 1870 » pp. 1-13

Il y a aujourd’hui un beau phénomène littéraire qui rappelle un magnifique moment du xvie  siècle.

396. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »

II On peut dès à présent noter que tout remous profond de l’énergie d’une collectivité sociale donne naissance, en même temps qu’à un progrès parfois et à des changements heureux, à des phénomènes de Bovarysme qui marquent une solution de continuité dans le développement du groupe et introduisent dans sa composition, avec des éléments hétérogènes, qui ne sont point assimilables, un principe d’affaiblissement et de désorganisation.

397. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préfaces de « Marion de Lorme » (1831-1873) »

Et à ce phénomène, il y avait une raison bien simple : la censure murait le théâtre.

398. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Louandre »

Aussi, quand d’un autre côté le somnambulisme et le magnétisme, quelles que soient la sûreté et la certitude de leurs résultats, sont assez puissants, comme expériences et comme recherches, pour forcer à compter avec eux la science dédaigneuse des académies, quand la gloire d’Edgar Poe, de ce poète inouï, de ce visionnaire sans classement connu et appréciable parmi les hommes livrés à la contemplation intuitive des choses occultes, commence à poindre et à se lever, quelle heure serait plus favorable pour écrire l’histoire de la sorcellerie, du phénomène qui a le plus attiré et épouvanté l’imagination des hommes, et qui, s’il ne l’épouvante plus, l’attire toujours ?

399. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Comte de Gramont »

Alors il passe dans la manière du poète un phénomène d’expression colorée, brûlante et sensuelle, que les vers qui suivent traduisent et peignent : Ne me demandez pas si sa prunelle est peinte Ou du céleste azur ou du bleu de la nuit ; Quelle nuance d’or, de jaspe ou d’hyacinthe A ses tempes se joue, en sa tresse reluit ; D’albâtre ou d’incarnat si sa joue est empreinte ; Si c’est grâce chez elle ou beauté qui séduit ; Ne me demandez pas quel espoir, quelle crainte, Se mêlant à mes feux, me guide ou me poursuit !

/ 1026