Il se passa donc encore ici une succession de phénomènes analogues à ceux qui résultèrent de la conquête de l’air par le poisson volant. […] Ainsi, Matteucci a établi par des expériences ingénieuses et variées que la phosphorescence du Lampyris italica est un simple phénomène de combustion, qui, par conséquent, ne diffère pas essentiellement de celui de la respiration et rentre dans l’ordre général des phénomènes physiologiques. Ce phénomène de phosphorescence, bien que paraissant, comme la décharge des poissons électriques, dépendre en une certaine mesure de la volonté de l’animal, n’est pas essentiellement lié à sa vie. […] Mais ce phénomène est aussi trop rare pour pouvoir être convenablement étudié. […] D’après tout cela, on ne peut douter que les phénomènes lumineux observés chez certains animaux, de même que les phénomènes électriques constatés chez d’autres, ne soient le résultat des lois ordinaires et fondamentales des fonctions de la vie, et qu’ils peuvent être arrivés à se localiser avec une plus grande intensité dans certains états ou dans certains organes spéciaux de certaines espèces, par la vertu de la loi de sélection naturelle.
Ce geste émane donc, puisqu’on le voit accompli, d’un pouvoir antérieur au fait même de l’intelligence et qui crée l’intelligence avec le phénomène ; il est corrélatif et contemporain du geste métaphysique, qui fragmente l’unité essentielle, où se manifesté l’action d’un principe irrationnel, et où éclaté une intervention tout arbitraire. […] Ces faits de convergence et de répétition sont les facteurs indispensables de toute invention de réel : c’est par eux, au moyen du phénomène de ralentissement et de condensation qu’ils déterminent, que le réel apparaît stationnaire en marge de la fuite continue du mouvement, qu’il se détache, opaque et consistant, sur le tissu impalpable du changement. […] C’est à la prédominance peut-être d’une telle accélération qu’il faut attribuer ces états intermédiaires qu’en tout ordre de phénomènes nous ne parvenons pas à saisir.
La doctrine symboliste Les Décadents dissemblaient des Symbolistes en ce sens qu’ils admettaient l’émotion directe, la traduction exacte des phénomènes de la vie au lieu d’en exiger la transposition, qu’ils n’allongeaient pas outre mesure l’alexandrin et qu’ils usaient des poèmes à forme fixe. […] Tout phénomène psychique ou physiologique a sa correspondance dans un aspect réalisé ou possible du ciel.
Rien de moins semblable que l’examen d’un poème en vue de le trouver bon ou mauvais, besogne presque judiciaire et communication confidentielle qui consiste, en beaucoup de périphrases, à porter des arrêts et à avouer des préférences, ou l’analyse de ce poème en quête de renseignements esthétiques, psychologiques, sociologiques, travail de science pure, où l’on s’applique à démêler des causes sous des faits, des lois sous des phénomènes étudiés sans partialité et sans choix. […] Le critique suisse salue cet effort de classement des émotions, inscrit dans le sillage de Spencer et de Wundt, qui a contribué à faire passer l’étude des phénomènes de conscience du « dogmatisme » à « l’observation » ; il signale en outre que « l’auteur ne se sert que modérément de la doctrine de l’évolution, et s’abstient de toute métaphysique ».
Tantôt les deux ordres de phénomènes sont simplement concomitants. Tantôt la littérature est cause de certains phénomènes économiques. […] § 1. — Historiquement et logiquement, les phénomènes économiques sont antérieurs aux phénomènes littéraires. […] § 4. — Si les phénomènes littéraires se ressentent ainsi du voisinage des phénomènes commerciaux, ils se modifient également quand la civilisation revêt un caractère industriel. […] J’en ai dit assez pour faire voir l’intime connexion qui existe entre des phénomènes en apparence indépendants les uns des autres, et je ne voulais rien faire de plus pour le moment.