M. de Montesquiou-Fezensac y tenait un personnage à la fois célèbre et mystérieux. […] Dumas, fut, dans le secondaire, une façon de personnage, gigantesque. […] Ce personnage est vêtu d’un habit noir. […] Le maître du logis est un personnage singulier. […] Devenu un personnage marquant, Monge en avait conservé un souvenir reconnaissant.

Il existe une corrélation étroite entre ces thèmes et les passions ou émotions qui dominent les personnages du drame. […] Il n’y a point de personnages, ni plastique ni mimique, et l’analyse est facilitée par la simplicité même ce l’expression scénique. […] Synthétiquement ce motif est le commentaire musical d’une des faces du personnage de Kundry : dienen, dienen (p. 208)aw. […] Le dessin mélodique de ces deux motifs est absolument approprié à la mimique des personnages : Klingsor toujours en lutte et en défaites, Kundry en élans et en prostrations successives. […] Il est à remarquer que tous ces motifs sont purement adjectifs, c’est-à-dire caractérisent non le personnage, mais telle forme de sa manifestation dramatique ou symbolique.

En second lieu, un poème épique suppose un héros, un dieu, un personnage quelconque, historique ou fabuleux, accomplissant le fait chanté par le poète. Ici il n’y a point de héros, point de personnage historique ou fabuleux accomplissant le fait épique ; il y en a mille, groupés dans ces visions, sans fil qui les relie entre elles : les trois personnes de la Trinité, le Père, le Fils, l’Esprit-Saint, la Vierge, les saints, les anges, les divinités de l’Olympe, celles des enfers païens, les habitants de l’empyrée chrétien mêlés aux figures fabuleuses de l’empyrée antique. Ces personnages ne concourent à aucune action une ou collective ; ils passent, comme une revue de fantômes, devant les yeux du poète et du lecteur ; c’est la procession des ombres dans la nuit des temps ; c’est comme la Danse des Morts des peintres allemands du moyen âge. […] Dans la Divine Comédie, au contraire, il n’y a, comme on voit, ni unité de personnages, ni unité d’action ; c’est une succession d’épisodes sans rapport les uns avec les autres, où l’intérêt se noue et se brise à chaque nouvelle apparition de personnages devant l’esprit, et où cet intérêt, sans cesse noué, sans cesse brisé, finit par se perdre dans la multiplicité même de personnages, et par donner au lecteur l’éblouissement d’une foule. […] … » XVII Après plusieurs autres chants où le poète, de plus en plus inintelligible, fatigue le lecteur de ses innombrables rencontres avec des personnages plus ou moins inconnus de la Bible, de la fable ou de l’histoire florentine, il se ressouvient enfin de Béatrice, qui semble représenter pour lui l’amour et la foi.

Tous mes personnages sont réels, sont ou ont été mes amis. […] Ses personnages sont vivants, leurs sentiments sont vrais et humains ; c’est le livre d’un homme, cette créature qui devient rare par ce temps de nerveux, de hantés ! […] Il n’y a qu’à comparer le personnage du roman et l’homme réel pour constater qu’on ne peut s’y tromper que bien volontairement. […] Dans cet enterrement de Loisillon il faut voir dix enterrements, comme en chacun de ses personnages il faut voir une fraction de tous les hommes de notre temps. […] L’avilissement de ces deux personnages l’un par l’autre est-il suffisant pour l’intérêt du roman ?

Tous les éléments dont il forme ses personnages sont empruntés à la nature. […] Nous y pouvons prendre chacun un personnage et nous donner ainsi la comédie les uns aux autres. […] Consciemment ou non, Shelley tend de tout son être à se rapprocher par ses actes de ses personnages imaginaires. […] L’histoire de ce personnage, que nous raconte M.  […] Quel degré de parenté y a-t-il entre son âme et celle de ses personnages ?