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709. (1879) Balzac, sa méthode de travail

Les compositeurs se frappent la poitrine, les presses gémissent, les protes s’arrachent les cheveux, les apprentis perdent la tête. […] Deux ouvriers y perdent la vue et le peu de langue qu’ils savaient.

710. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33

Le monde reste, et tous leurs exploits ne sont plus qu’un vain bruit perdu qui m’amuse. […] Tout a perdu subitement son éclat.

711. (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Premier tableau » pp. 180-195

Je vous l’ai toujours dit, Finette : le chrysocale vous perdra. […] Et encore j’ai perdu le cadenas… (Explosion des murmures.)

712. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

Les mouvements rythmés, la danse, perdraient en eux-mêmes toute valeur esthétique. […] On connaît ces curieux enfants mathématiciens, ces prodiges en arithmétique qui, par une faculté innée, jouent de mémoire avec les sommes les plus effrayantes ; eh bien, ils perdent toujours quelque chose de cette faculté, et même ils la perdent entièrement, si on leur apprend à compter par règles comme les autres hommes. […] Hugo ne supprime pas la césure, il la multiplie, il en place une seconde après la première, et le vers y gagne au lieu d’y perdre. […] Ils ne se parlaient pas, trop perdus qu’ils étaient dans l’envahissement de leur rêverie. […] À en croire M. de Banville, si Boileau cherchait la rime « jusque dans les glaces où se perdit le capitaine Franklin », V. 

713. (1896) Les Jeunes, études et portraits

La foi se perd, non la discipline de l’esprit. […] Le souci de la forme est en train de se perdre parmi les jeunes écrivains d’aujourd’hui. […] Il se perd dans l’entassement de ses matériaux. […] Il se perd dans la vaste étendue de neiges monotone et morne. […] Tout de suite on perd pied.

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