On pensait en avoir fini avec la race d’Obermann et de René. […] Tout doit aider celui qui prie, c’est-à-dire qui pense. […] L’homme, à son avis, est un outil à penser. […] Il ne pouvait pas penser autrement. […] C’est du moins ce que pense M.
Je pense que l’Immoraliste est une satire. […] Telle est, je pense, la signification de cet épisode. […] André Gide pense que « Flaubert, hélas ! […] Pierre Lasserre ont pensé fortement contre elle. […] L’on se doute bien de ce qu’en penseront les moralistes.
Ponsard a prouvé, une fois de plus, dans ce discours académique, que là, comme au théâtre, il y a des cordes qu’il sait faire vibrer, et que, sans trop d’art ni de raffinement, sans trop demander à l’expression, et en disant directement les choses comme il les pense et comme il les sent, son talent a en soi une force qui vient de l’âme et qui parle aux âmes. […] Nisard, peuvent venir d’eux-mêmes visiter le poète dans sa province ; mais les héros de la comédie ne sont pas si commodes ; il faut les aller chercher de sa personne au milieu du monde et à Paris, où se trouvent les plus illustres. » On ne saurait mieux penser ni mieux dire, et avec plus de piquant.
Race plus raisonnable que morale, parce qu’elle est gouvernée par la notion du vrai plutôt que du bien, plus facile à persuader par la justice que par la charité ; indocile, même quand elle est gouvernable, tenant plus à la liber té de parler qu’au droit d’agir, et encline à railler toujours l’autorité pour manifester l’indépendance de son esprit : elle a le plus vif sentiment de l’unité, d’où vient que la tolérance intellectuelle lui est peu familière, et qu’elle est moutonnière, esclave de la mode et de l’opinion, mais tyrannique aussi, pour imposer à autrui la mode et l’opinion, chacun voulant ou penser avec tout le monde ou faire penser tout le inonde avec soi.
Maurice Pottecher est un poète philosophe ; son drame philosophique plaira aux penseurs, car il fait penser, ce qui n’est jamais vulgaire. — Et n’y a-t-il pas là un vaillant effort ? […] Il a pensé qu’il serait bon d’attirer vers des spectacles simples, sains, moralisateurs, la foule des travailleurs des champs, des paysans, des pauvres, qui n’ont trop souvent rien de beau à se mettre sous les yeux.