Le premier enfant est sérieux, attentif, il a les yeux baissés, attachés sur quelque chose ; il vit, il pense ; et puis il faut voir comme ses cheveux sont arrangés et torchés.
Et quand ces écrits sont des articles, lus à distance les uns des autres, c’est charmant ; mais quand le tout est ramassé et massé dans un seul volume, qu’on lit d’une haleine, on finit par trouver que c’est trop de poudre comme cela, et on pense malgré soi à la fameuse anecdote du glorieux bailly de Suffren, qui avait l’habitude de fourrer de bien autres poudres que celles-ci dans son tabac d’Espagne, et qui, un jour qu’on voulut l’attraper et le corriger de ce goût étrange, en ne mettant, au lieu de tabac, que de cette poudrette dans sa tabatière, dit avec la majesté du connaisseur, après avoir aspiré fortement jusqu’au fin fond de son nez héroïque ce qu’il croyait du tabac encore : « Il est bon, mais il y en a trop !
Mais, si quelque étincelle du feu divin de l’âme était là, cette poésie de la geôle cependant ne faisait guère penser à l’art sublime de la Grèce ; elle ne renouait pas, non plus, la tradition brisée et bien fabuleuse pour nous de ces bardes héroïques aperçus dans les nuages par le génie de Gray, rêvant aux pieds des montagnes d’Écosse.
Ne pensez pas qu’il soit sans occupations : il s’est fait dresser dans le salon un métier à tapisserie, auquel il travaillait, je ne puis dire avec la plus grande adresse, du moins avec la plus grande assiduité… Maintenant, c’est un cerf-volant qui fait notre bonheur ; le grand-papa ne connaissait pas ce spectacle, il en est ravi » En lui-même, un passe-temps n’est rien ; selon l’occasion ou le goût du moment, on le prend, on le laisse, et bientôt l’abbé écrit : « Je ne vous parle plus de nos chasses parce que nous ne chassons plus, ni de nos lectures parce qu’on ne lit plus, ni de nos promenades parce que nous ne sortons point. […] Un parlementaire, comme un seigneur, doit se faire honneur de sa fortune ; voyez dans les lettres du président de Brosses la société de Dijon ; elle fait penser à l’abbaye de Thélème ; puis mettez en regard la même ville aujourd’hui279.
Et vous, cher lecteur, qu’en pensez-vous ? […] À peine étais-je de retour à Louisville, qu’un violent ouragan mêlé de tonnerre passa sur la ville, et je pensai que la précipitation des hirondelles avait eu pour cause leur inquiétude et le désir d’éviter l’orage.