Moréas », comme dirent les autres ; et quoi qu’il en puisse être pensé, M. […] Le fond de toute la doctrine est de penser que la vertu n’est pas si difficile qu’on l’a cru, comme le fond de la doctrine précédente était de penser que la vertu est toujours plus difficile qu’on ne croit. […] Le plus Normand des deux est bien celui qu’on pense ; mais tous deux étaient des vigoureux, des virils, des créateurs. […] Je pensais, avant d’avoir lu l’ouvrage de M. Olivier, qu’on avait peu de documents sur ce point si intéressant, et je vois, après l’avoir lu, que j’avais parfaitement raison de penser ainsi.
je le pense bien ; mais vous avez de la religion, n’est-ce pas ? […] Feuillet semble penser que, lorsque les hommes sont méchants, c’est qu’ils n’ont pas assez d’esprit. […] Ses héros osent tout tenter, quitte à s’arrêter en chemin ; ses héroïnes osent tout penser, quitte souvent à ne rien exécuter. […] Pensez un peu en effet à l’accroissement de liberté qui a dû résulter, pour M. […] Ainsi pensa sans doute M.
Je pense, Messieurs, avec Saint Paul que Dieu, avant la révélation, indépendamment de la révélation, a gravé quelque chose dans les cœurs. […] Il est très beau et même très doux de penser que nous n’avons toute notre puissance, ajoutons toute notre originalité intellectuelle, que par l’appropriation de ce qu’on a pensé avant nous, hors de nous. […] On lut avidement ce petit recueil ; il accoutuma à penser et à renfermer ses pensées dans un tour vif, précis et délicat. […] Que je sache donc, s’il vous plaît, ce que vous pensez de nos vertus en général. […] Mais ce point de vue à part, voici, en fait d’éloges, un passage assez étrange quand on pense à celui qui en était l’objet.
Il différencie radicalement les facultés de ce qu’il appelle l’intelligence d’avec les facultés de l’âme ; il fait de la première la science purement terrestre, le résultat élaboré des organes ; il fait de la seconde une émanation de Dieu et un pur esprit ; et c’est en s’attachant aux facultés de cette partie immatérielle qu’il pense arriver avec évidence aux vérités sublimes et naturelles qui doivent diriger toute une vie.
— Je n’ai voulu traiter dans cet ouvrage que des passions ; les affections communes dont il ne peut naître aucun malheur profond, n’entraient point dans mon sujet, et l’amour, quand il est une passion, porte toujours à la mélancolie : il y a quelque chose de vague dans ses impressions, qui ne s’accorde point avec la gaîté ; il y a une conviction intime au-dedans de soi, que tout ce qui succède à l’amour est du néant, que rien ne peut remplacer ce qu’on éprouve, et cette conviction fait penser à la mort dans les plus heureux moments de l’amour.