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2167. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Baudelaire, Œuvres posthumes et Correspondances inédites, précédées d’une étude biographique, par Eugène Crépet. »

J’ouvre les deux petits recueils de « Pensées » de Baudelaire, Fusées et Mon cœur mis à nu. […] Les « pensées » de Baudelaire ne sont, le plus souvent, qu’une espèce de balbutiement prétentieux et pénible.

2168. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVII. Romans d’histoire, d’aventures et de voyages : Gebhart, Lemaître, Radiot, Élémir Bourges, Loti » pp. 201-217

Or la pensée impérieuse et presque accablante du travail historique, c’est le scrupule de l’exactitude, la crainte de l’imagination sacrilège de la vérité. […] Sous prétexte d’humilité évangélique, il s’en faut de bien peu qu’il descende à l’anarchie, à une anarchie consentie et voulue par les heureux, il est vrai, mais dont la pensée est tout de même un péché à la cour d’un pape-roi.

2169. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87

Contrairement à la thèse intellectualiste, la thèse physiologique est une théorie de la différenciation individuelle, dans l’ordre du sentiment comme dans l’ordre de la pensée. […] Il ne suffit pas de vouloir être original dans l’ordre de la pensée ou du sentiment.

2170. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »

Eh bien, pour poursuivre la comparaison, les écrivains qui embellissent une langue, qui la traitent comme un objet d’art, en font en même temps un instrument plus souple, plus apte à rendre les nuances de la pensée. […] Le seul objet naturel de la pensée mathématique, c’est le nombre entier.

2171. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »

La pensée que Dieu est le vengeur du pauvre et du faible contre le riche et le puissant se retrouve à chaque page des écrits de l’Ancien Testament. […] L’évangile dans sa pensée est fait pour les pauvres ; c’est à eux qu’il apporte la bonne nouvelle du salut 517.

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