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19. (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32

Il n’y a cependant que deux écoles de jugement ; c’est premièrement la comparaison des peintures entre elles, et secondement, la comparaison des peintures avec la nature. […] Biard des farces bourgeoises, et il met de la gaieté dans la peinture, M.  […] Les peintures de M.  […] L’architecture, la sculpture, la peinture, tiennent des deux. […] La peinture doit compléter l’œuvre des écrivains et des philosophes.

20. (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447

Quant au dessin et à la peinture, il n’en disait plus même un mot. […] C’est là que David tenta ses premiers essais en peinture. […] Les études de peinture furent, comme on le pense bien, troublées cette fois. […] — Oui, je n’avais pas encore envisagé la peinture sous ce rapport. […] … il est fou, ou je n’entends plus rien à l’art de la peinture.

21. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 47, quels vers sont les plus propres à être mis en musique » pp. 479-483

Nous avons dit en parlant de la poësie du stile qu’elle devoit exprimer avec des termes simples les sentimens, mais qu’elle devoit nous présenter tous les autres objets dont elle parle sous des images et des peintures. […] Il est très-aisé d’inferer de ces deux véritez, que les vers qui contiennent des sentimens, sont très-propres à être mis en musique, et que ceux qui contiennent des peintures n’y sont pas bien propres. […] Les vers qui contiennent des peintures et des images, et ce qu’on appelle souvent par excellence de la poësie, ne donnent pas au musicien la même facilité de bien faire. […] L’art seul aide le musicien qui voudroit mettre en chant des vers tels que ceux où Corneille fait une peinture si magnifique du triumvirat. […] Ainsi le reproche qu’on faisoit à Monsieur Quinault quand il composa ses premiers opera, que ses vers étoient dénuez de ces images et de ces peintures qui font le sublime de la poësie, se trouve un reproche mal fondé.

22. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 239-252

Deux excellens Poëmes Latins, l’un sur la Tragédie, l’autre sur la Peinture, lui ont mérité un nom distingué dans les Lettres. […] Du Fresnoy est en fait de Peinture, ce que Despautere est en fait de Grammaire ; il est farci de documens & dénué d’exemples. […] Racine le fils, pour ceux qui veulent étudier les principes de la Peinture. […] On reconnoîtra facilement cette maniere dans l’Auteur du Poëme de la Peinture. […] Clément * met le Poëme de la Peinture au dessus de celui de Lucrece.

23. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 18, que nos voisins disent que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies » pp. 132-142

Une des moindres est de faire souvent de fausses peintures de l’amour. […] Les étrangers, sur tout ceux qui sont déterminez par leur humeur à ne se contenter que d’images et de peintures faites veritablement d’après la nature, lisent ces endroits sans en être émus. Il n’en est pas de même des peintures de l’amour qui sont dans les écrits des anciens : elles touchent tous les peuples ; elles ont touché tous les siecles, parce que le vrai fait son effet dans tous les tems et dans tous les païs. Ces peintures trouvent par tout des coeurs qui ressentent les mouvemens dont elles sont des imitations naïves. […] Les peintures de cette passion qui sont dans les poësies des romains nous touchent comme celles qui sont dans les poësies des grecs touchoient les romains.

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