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408. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Chardin » pp. 220-221

Chardin C’est celui-ci qui est un peintre, c’est celui-ci qui est un coloriste.

409. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »

Le peintre des humbles. […] Bourget919 s’est fait le peintre du highlife : c’est le côté déplaisant de son talent, et la cause de certaines affectations dont son œuvre est gâtée parfois. […] Loti est un des grands peintres de notre littérature : il se place à côté de Chateaubriand, par la fine ou forte justesse des tons dont il fixe les plus mobiles, les plus étranges aspects de la nature.

410. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »

Jamais peintre plus habile n’eut devant lui un modèle plus semblable à lui-même et plus commode. […] Ainsi, pour La Bruyère, moraliste et peintre de portraits, cette variété, cette finesse, cette originalité des formes, dont parle Suard, seront, si je puis parler ainsi, les qualités du genre. […] Pour que l’avertissement du moraliste porte coup, pour que les portraits du peintre respirent, ni l’expression ne peut être trop forte, ni les couleurs trop vraies.

411. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240

L’homme d’État, l’homme de guerre, le poète, le peintre, le grand homme de science ou de métier étaient montrés seulement en leur rôle, et comme en leur jour public, dans cette œuvre et cet effort dont hérite la postérité. Le xixe  siècle demande l’homme qui était cet homme d’État, cet homme de guerre, ce poète, ce peintre, ce grand homme de science ou de métier. […] Un siècle a d’autres outils de survie, d’autres instruments et d’autres monuments d’immortalité : il a, pour se témoigner au souvenir et durer au regard, le bois, le cuivre, la laine même et la soie, le ciseau de ses sculpteurs, le pinceau de ses peintres, le burin de ses graveurs, le compas de ses architectes.

412. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274

Le poëte a sa palette comme le peintre, ses nuances, ses passages, ses tons, il a son pinceau et son faire ; il est sec, il est dur, il est cru, il est tourmenté, il est fort, il est vigoureux, il est doux, il est harmonieux et facile. […] Si l’on instituait la même lutte entre les peintres, avec quelle chaleur n’irions-nous pas au sallon ? […] La furie de ce jeune peintre se jette sur tout, mais c’est dans les batailles surtout qu’elle se déploie.

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