» — On sait ce qui reste du poème rêvé par André Chénier sur la nature vue à travers la science moderne : un amas de notes où se marque le plan qui va toujours grandissant dans la tôle du poète, où l’on sent partout, à travers une prodigieuse variété de lectures, de citations, de souvenirs, un souffle irrésistible qui les anime et les soulève, et sous ce souffle impérieux et fécond des germes qui ne demandent qu’à éclore, et parmi ces semences pressées de l’ouvrage futur, quelques-unes qui lèvent déjà, qui éclatent avant le temps, par une sorte d’impatience, produisant des fragments admirables, ou des vers d’une vitalité prématurée, de ces vers qui vivent, bien qu’isolés, d’une vie propre et qui entrent d’emblée dans la mémoire des hommes, où ils ne meurent plus. […] Partout se découvrent aux yeux de l’esprit des perspectives sans limite dans l’espace et dans le temps ; la science montre à l’homme que ses conceptions les plus hautes et les plus profondes sont inférieures à la réalité : elle semble, dans son progrès continu, être devenue le commentaire vivant de cette pensée du grand géomètre qui est aussi parmi les plus grands des philosophes et des poètes : « L’imagination se lassera plus tôt de concevoir que la nature de fournir. » En même temps que se dévoile devant notre pensée la grandeur illimitée de la création, le sentiment de l’harmonie universelle, de la solidarité des êtres, de la connexion des phénomènes, se révèle de plus en plus clairement aux esprits attentifs que l’esprit de système n’a pas troublés. […] Le besoin partout crée le droit ; et quel besoin !
On les retrouvait partout. […] A l’heure qu’il est, on les rencontre partout sur son chemin, et la Décadence pullule. […] Partout, les Parnassiens s’assoient auprès des Symbolistes. […] J’affirmerais toutefois, sans crainte de démenti, que ce qui les unit, c’est le commun désir de substituer partout la Synthèse à l’Anecdote. […] A partir de la « Prose pour des Esseintes «, présentée comme la suprême manière, qu’est-ce partout, et nous en avons noté des exemples ?
En effet, je ne vois pas ce qu’ils contiennent qui ne doive se retrouver, et qui de fait ne se retrouve, un peu partout chez les mystiques. […] partout votre raison demeure arrêtée ? […] « On croit voir, disait-il lui-même, partout, dans toutes mes comédies, le même genre de style, parce que le dialogue y est partout l’expression simple des mouvements du cœur. […] On le voit à Rome, où le pape Benoît XIV le reçoit admirablement ; on le voit à Florence, où les académies se l’associent ; on le voit à Venise, à Padoue, à Turin, loué partout et partout fêté. […] L’auteur des Salons, ici comme partout, est venu troubler et confondre les genres.
Mais il est malheureux partout. […] Est-ce ma faute si je trouve partout des bornes, et si ce qui est fini n’a pour moi aucune valeur ? […] Il a beau dire partout qu’il « bâille sa vie », ce n’est qu’une phrase. […] Cette sensibilité régnait partout dans Atala, René, les Natchez, et aussi la croyance à l’utilité sociale du christianisme. […] La foi de Chateaubriand cherche partout des arguments, et qui soient élégants et jolis ; on pourrait presque dire : Elle en cherche partout excepté dans l’Écriture.
Partout, le public est convié à des expositions sensationnelles. […] Le silence règne dans les maisons d’arrêt, dans les maisons centrales, partout où il y a des détenus. […] Partout à la fois Le pinson chante dans les bois. […] Partout à la fois Le pinson chante dans les bois. […] Pelouses inclinées, où les fleurs de digitale s’élancent partout comme de longues fusées roses.