Au reste la critique de notre siècle a fait une rude guerre il toutes ces belles paroles ; elle nous a appris qu’il fallait les imputer plus souvent à l’homme d’esprit qui racontait, qu’à homme de cœur qui avait senti. […] Encore un prêtre, d’esprit délicat, de foi ardente, un roi, brave et d’humeur chevaleresque, eussent-ils pu trouver ces belles paroles.
« Il lui est permis alors de s’affranchir de toute tutelle et de s’enhardir à des opérations nouvelles et originales : il les réussira d’emblée. » C’est par ces fières paroles que se termine l’Introduction de la Technique chirurgicale du docteur Eugène Doyen, où j’ai puisé mon érudition d’aujourd’hui. […] Non, il n’est pas de tragédie écrite qui égale, en intensité d’émotion, cette tragédie sans paroles.
Cicéron parle de la décence des paroles dans le traité des Devoirs, chap. 35. […] Il se sert de ces paroles : Rite maturos aperire partus.
De paroles en paroles, ils en viennent aux injures, aux menaces, & ne préviennent les coups, qu’en se quittant brusquement, pour ne se revoir de long-temps.
Énée va consulter la Sibylle : arrêté au soupirail de l’antre, il attend les paroles de la prophétesse. […] Elle dit, etc. » Énée adresse sa prière à Apollon ; la Sibylle lutte encore ; enfin le dieu la dompte, les cent portes de l’antre s’ouvrent en mugissant, et ces paroles se répandent dans les airs : Ferunt responsa per auras : O tandem magnis pelagi defuncte periclis !