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486. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre II. De la sensibilité considérée comme source du développement littéraire »

Au reste la critique de notre siècle a fait une rude guerre il toutes ces belles paroles ; elle nous a appris qu’il fallait les imputer plus souvent à l’homme d’esprit qui racontait, qu’à homme de cœur qui avait senti. […] Encore un prêtre, d’esprit délicat, de foi ardente, un roi, brave et d’humeur chevaleresque, eussent-ils pu trouver ces belles paroles.

487. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Chirurgie. » pp. 215-222

« Il lui est permis alors de s’affranchir de toute tutelle et de s’enhardir à des opérations nouvelles et originales : il les réussira d’emblée. » C’est par ces fières paroles que se termine l’Introduction de la Technique chirurgicale du docteur Eugène Doyen, où j’ai puisé mon érudition d’aujourd’hui. […] Non, il n’est pas de tragédie écrite qui égale, en intensité d’émotion, cette tragédie sans paroles.

488. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Cicéron parle de la décence des paroles dans le traité des Devoirs, chap. 35. […] Il se sert de ces paroles : Rite maturos aperire partus.

489. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Malherbe, avec différens auteurs. » pp. 148-156

De paroles en paroles, ils en viennent aux injures, aux menaces, & ne préviennent les coups, qu’en se quittant brusquement, pour ne se revoir de long-temps.

490. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre X. Suite du Prêtre. — La Sibylle. — Joad. — Parallèle de Virgile et de Racine. »

Énée va consulter la Sibylle : arrêté au soupirail de l’antre, il attend les paroles de la prophétesse. […] Elle dit, etc. » Énée adresse sa prière à Apollon ; la Sibylle lutte encore ; enfin le dieu la dompte, les cent portes de l’antre s’ouvrent en mugissant, et ces paroles se répandent dans les airs : Ferunt responsa per auras  : O tandem magnis pelagi defuncte periclis !

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