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892. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

Vous parlez de la tyrannie ? […] La liberté est classique. — C’est vrai, mais n’en parlez pas : personne, excepté votre imprimeur, n’en parle ; imprimez, si vous voulez, pour les lecteurs à venir, et taisez-vous sur les ingratitudes du présent !  […] Le roi parla beaucoup avec elle, mais seulement de son voyage, de la traversée, et d’autres choses générales. La reine lui parla aussi, mais moins longtemps. […] Elle n’a point parlé avec les princesses.

893. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159

Il lui parla chaudement, d’autant plus chaudement qu’il paraissait lui-même désirer avec sincérité d’éviter une rupture. […] Toutefois je me laissai guider dans ma conduite par la pensée dont je viens de parler. […] l’Empereur m’en a parlé ce matin, et il vous a nommé dans sa colère ; mais je lui ai affirmé que, quant à vous, il n’était pas à présumer que ce fût vraisemblable.” […] Ni les uns ni les autres ne parlèrent de cette affaire. […] Tous les autres se turent, car ils ne comprenaient pas la langue et la parlaient beaucoup moins encore.

894. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

Je vous parle très franchement : c’est écrit comme un cochon ! […] L’intrigue, nous n’en parlons pas, n’est-ce pas, ça n’a pas d’importance ; mais la langue, mais les vers, c’est beaucoup plus fort que Molière. […] Il parle de son Cercle des Arts avec un monsieur qui dîne à côté de lui, et je l’entends lui dire : « Je ne sais plus quels sont les gens qui en font maintenant partie… et vrai, je ne connais pas la langue qu’ils parlent. […] Toute ma valeur, ils n’ont jamais parlé de cela, c’est que je suis un homme pour qui le monde visible existe. […] Charles, comme on nous appelle, passant dans des bras d’inconnus qui nous parlent de ceux qui ne sont plus.

895. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Nous qui parlons ici, nous ne croyons à rien hors de Dieu. […] Parlons net, cette raillerie est sans portée. […] On ne lui parle qu’après un silence de sept jours et de sept nuits. […] Jamais plus grand langage n’a été parlé, et plus extraordinaire : « Je vis des visions de Dieu. […] À eux deux ils ont la double voix qui parle à la terre et à la ville.

896. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212

j’ai beaucoup examiné et comparé, et je puis vous assurer qu’à partir d’une certaine date de notre histoire (car je ne parle pas des premiers siècles et des premières races), Mézeray est encore notre meilleur historien. » Ce jugement m’était resté dans la pensée, lorsque peu après je rencontrai une réimpression d’une partie de l’Histoire de France de Mézeray, Le Règne de Henri III, que venait de publier en province M. le pasteur Scipion Combet25, en y joignant une notice sur Mézeray qui confirmait de tout point les idées du premier juge. […] On n’a peut-être pas assez rendu justice à son bon sens, à ses vues, à ses recherches ; sa vieille couleur du moins a parlé de loin et a souri ; il a été respecté de ceux qui savent peindre, de M.  […] Il avait une grande facilité à rimer ; mais Des Yveteaux lui parla là-dessus comme aurait pu faire Malherbe, et, démêlant mieux son génie, lui conseilla de s’appliquer de préférence à la politique et à l’histoire. […] À ce sujet, il parle de ses devanciers, et, sans les trop écraser, il les relègue assez légèrement dans le passé ; il s’empresse pourtant de proclamer que, quoi qu’on puisse tenter de nouveau et quel que soit le nombre et l’émulation des historiens présents et futurs, il y a fort à faire pour atteindre la grandeur et l’immensité d’un tel sujet : Mais qu’il en naisse tous les ans de nouveaux, dit-il ; ils ne mettront jamais ce sujet en sa perfection. […] [NdA] Je veux parler de M. 

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