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1750. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Ce colophon, qui est d’une notable grosseur, est composé de boules de diverses grosseurs, posées l’une sur l’autre, et paraît d’en bas avoir plus de vingt pieds de haut, avec le croissant. […] C’est pour donner à manger à ces belles bêtes lorsqu’on les fait paraître en public. […] Celui de Moscovie parut un quart d’heure après. […] Le premier fut de trois cents cavaliers environ, qui parurent des quatre côtés de la place, fort bien montés, et vêtus aussi richement et aussi galamment qu’il se puisse. […] Ce qui me parut le plus royal, ce fut une douzaine de cuillères longues d’un pied, grandes à proportion, faites pour boire du bouillon et des liqueurs.

1751. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Quand on regarde ce pays, sa surface vous paraît trop heureuse et trop égayée, pour produire un talent tourmenté et nerveux : le talent moderne. […] Le lin paraît renaître et menace de ne jamais finir, sous les mains des aides qui le déroulent interminablement. […] Là-dedans des rides, que la lumière, dans ce blanc, fait paraître noires, et, de chaque côté de la bouche, un creux en forme de fer à cheval, qui se rejoint sous le menton qu’il coupe d’un grand pli de vieillesse. […] À l’hôtel, en rentrant, notre chambre nous paraît d’une saleté plus menaçante, et le lion représenté sur nos descentes de lit, plus triste et plus mangé de vermine que le matin. […] » Et il entre dans tout le détail technique de son horrible maladie, parlant du pus qu’il rend par l’anus, comme s’il voulait, en appuyant sur les dégoûts qu’il a de lui-même, désarmer le dégoût des autres… Il nous paraît désespérément résigné… Un moment il reprend haleine, puis nous dit : « Je me fais encore lire… mais à bâtons rompus… vous comprenez… je ne peux plus assembler mes idées. » Un silence.

1752. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Le premier de ces Don Juan parut aux premiers jours de la révolution de juillet, à l’aurore, aux premières espérances d’un règne heureux, et déjà l’on peut voir, dans ces pages, une profonde sécurité de toutes choses ! […] Cette idée d’une statue qui parle et qui marche lui a paru en effet bien digne d’être exploitée, mais à peine s’est-il mis à l’œuvre, que déjà il a embrassé, d’un coup d’œil, l’étendue et la magnificence de son sujet. […] À ce compte, les deux années, l’an 1664, l’année de Tartuffe, et l’an 1665, l’année du Festin de Pierre, me paraissent deux années d’une lutte terrible, d’un travail acharné, d’une audace accomplie ; pour supporter ainsi toutes ces inventions accumulées, il fallait être bien fort. […] — Et quant à la merveille, à la magie, à la statue, à peine si elle paraissait, deux ou trois fois, pour prononcer quelques rares et terribles paroles qui produisaient l’effet du tonnerre. — Ma foi ! […] Bulwer, détournons nos regards de tout ce qui brille, de tout ce qui rit aux yeux, de tout ce qui nous paraît grand et magnifique autour de ce monarque dont on fait un tyran de comédie, autour de cette femme illustre et sainte, devenue un jouet dans la main de M. 

1753. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754

Que l’alphabet Grec me paroît le moins défectueux. […] & 20. où il paroît que S. […] L’u ne s’élide point, il m’a paru étonné. […] Ce mot ne me paroît pas plus article indéfini que tout, article universel, ou ce, cette, ces, articles définis. […] Cette étymologie me paroît plus naturelle que celle que Varron en donne : terra dicta eo quod teritur.

1754. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219

Il paraissait donc très faux de prétendre que dans ce cas ce qui était survenu n’aurait pas eu lieu. […] Je craignis, si je laissais passer cette assertion sous silence, que cela ne donnât lieu au public de conclure qu’il en était vraiment ainsi et que j’aurais trahi mes devoirs, comme cela en paraissait la conséquence naturelle. […] Je suis à chercher une meilleure distribution de ces objets ; mais dans le cas où je viendrais à mourir avant de l’avoir définitivement arrêtée, je maintiens celle-ci, qui, dans le moment, me paraît la plus convenable. […] Les dons de Dieu lui parurent aussi sacrés que les titres des hommes, le nom de Cimarosa lui parut digne d’honorer la dernière pensée de Consalvi.

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