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582. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »

Mais voici assez de pages aujourd’hui, Monsieur le Directeur, et je m’aperçois que, avec une passion nationale pour les théories, je vous ai à peine donné Quelques renseignements sur les choses musicales de notre pays. […] Ce volume contient 305 pages : d’abord une préface où est expliquée l’intention des auteurs ; puis onze chapitres sur chacun des onze drames de Wagner ; trois chapitres spéciaux sur « le musicien, — le poète dramatique, — le metteur en scène » ; enfin, une conclusion sur l’avenir de l’art Wagnérien. […] Voici ce passage (page 112 du volume, chap.  […] Commentaire, page par page, des œuvres Posthumes.

583. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »

L’esprit de Jésus n’est pas là, et si le fils de Zébédée a vraiment tracé ces pages, il avait certes bien oublié en les écrivant le lac de Génésareth et les charmants entretiens qu’il avait entendus sur ses bords. […] Il admet dans ses premières pages des légendes sur l’enfance de Jésus, racontées avec ces longues amplifications, ces cantiques, ces procédés de convention qui forment le trait essentiel des évangiles apocryphes. […] Quand une cruelle épreuve vint hâter mon départ, je n’avais plus à rédiger que quelques pages. […] Au moment où ces pages s’impriment, paraît un livre que je n’hésite pas à joindre aux précédents, quoique je n’aie pu le lire avec l’attention qu’il mérite : Les Évangiles, par M.  […] Strauss n’a jamais nié l’existence de Jésus, mais chaque page de son livre implique cette existence.

584. (1929) La société des grands esprits

Dès les premières pages, M.  […] Il pourrait, étant page de son souverain, figurer dans un opéra de Moussorgsky. […] Il tombe à chaque page dans des bévues et des naïvetés qui nous paraissent énormes. […] Pourtant, dès la première page, il traite Byron d’orgueilleux et d’égoïste. […] On ne saurait trop approuver ces pages magistrales.

585. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 44-63

Le volume des Libres Penseurs (1848) en porte la marque à chaque page. […] Cette page restera. […] Mais il a beau faire, il en tient, lui, à son corps défendant et jusqu’aux moelles ; il est bien du fonds gaulois, du plus gras et du plus dru ; quoique, sous l’influence combinée de Bossuet et de M. de Maistre et sous le coup des événements, il ait eu ses inspirations éloquentes, il n’est complètement original que quand il coupe en pleindans sa première veine. — Car des pages même comme celle que je viens d’indiquer sur Saint-Simon, si vertes, si amères d’accent et où la verve, après tout, ne demande qu’à s’étaler insolemment au soleil, cela n’a rien d’épiscopal : c’est du mâle gaulois, c’est du bon Régnier en prose, c’est d’un rude et vaillant compère.

586. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »

fort bon air, de la librairie Garnier43 ; on y a ajouté les Contes de Mme d’Aulnoy : ce sont des vignettes, des gravures sur bois à chaque page et hors de page. […] Je livrais l’autre jour ces pages à l’inspection du plus sévère typographe, du plus classique en ce genre que je connaisse, qui sait voir des imperfections et des énormités là où un lecteur profane glisse couramment et se déclare satisfait ; il regarda longtemps en silence, et il ne put que dire, après avoir bien tourné et retourné : « C’est bien. » — De nombreux dessins de Gustave Doré illustrent ces Contes et les renouvellent pour ceux qui les savent le mieux.

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