Elle voudrait cependant conserver encore ses préjugés littéraires ; c’est la seule portion de l’héritage de nos pères qu’elle désire maintenir. […] Un chêne étend ses fortes et vigoureuses racines dans la terre, et sa cime atteint à la région des orages ; nul ne sait dans la contrée comment ce chêne a crû ; les vieillards disent que leurs pères l’ont vu déjà couvert de la rouille des âges.
Jamais plus d’effort, plus de tension, plus d’enflement n’ont abouti à un fiasco plus complet… Cette fille naturelle de Diderot, comme Mme Sand l’est de Jean-Jacques, n’a point la pléthore sanguine de son père. […] Elle parle de sa mère et du château de sa mère comme le mulet de la Fable parlerait de sa mère, la jument, et de la splendeur de son écurie… La classe à laquelle elle tient par son père, puisque nous n’en sommes pas encore à l’application des idées de M. de Girardin, qui veut que la mère fasse la possession d’état des enfants, cette classe ennemie des Marquis, l’a timbrée de ses opinions, et ses opinions se sont naturellement exaltées des révoltes d’un amour-propre toujours sur le qui-vive, quand il n’était pas furibond.
C’est la tragédie qui recommence ; quiconque étudie cette histoire dans le détail, sans parti pris, sent grandir dans son cœur la pitié, et, avec le remords, le désir de réparer par l’amour la brutalité de nos pères. […] Je n’en ai pas moins le droit de rattacher les deux poètes à la ville de leurs pères, à la cité de Dante.
Ô mon père ! […] Les vierges de mon âge se sont troublées de ce que je fais, à cause de mon père, cet homme si vertueux.
Il s’est jeté dans le moyen âge aujourd’hui à la mode ; il s’est appliqué à deux points : 1° à prouver que l’Imitation de Jésus-Christ est bien de Gerson, ce qui restera toujours très-douteux ; 2° à réhabiliter les vieux mystères ou pièces dramatiques de nos pères.