IV Marc-Aurèle est un des derniers volumes des Origines du Christianisme, commencées, il y a plus de vingt ans, par la négation de la Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, avec un éclat si prodigieusement scandaleux… Après le bruit qu’il fît alors, M. […] Ernest Renan, l’adversaire du surnaturalisme en histoire, est resté jusque dans le volume des Origines du Christianisme qu’il a publié, sous le titre de : Marc-Aurèle ou la fin du monde antique, fidèle à l’idée qui a fait sa fortune. […] Ernest Renan a écrit le volume de son Histoire des Origines du Christianisme intitulé : Marc-Aurèle, et s’il l’a moins employé que dans sa Vie de Jésus, c’est qu’il a fait plus de critique historique que de biographié. […] j’ai été tenté de tout laisser là de ce volume des Origines du Christianisme, qui n’en est, comme les autres, que l’abâtardissement.
Très pieuse, elle avait cependant une élasticité et une gaieté de caractère que son fils attribuait à son origine gasconne et dont il avait hérité. […] Ses Origines terminées, il devait revenir à un projet déjà ancien et écrire un Traité de la volonté. […] Il prenait plaisir à connaître l’origine et le lieu de naissance des jeunes gens qu’il avait devant lui et en qui il voyait comme un abrégé de la France. […] Il traduit Vico ; il scrute les Origines du droit. […] Il eut dès l’origine ces délicats scrupules de conscience.
On dirait de sa muse une de ces belles filles de campagne qui, venues dans la grande ville, s’y affinent, s’y font élégantes, tout en gardant de leur origine un je ne sais quoi de naïf.
Ceux qui veulent connoître l’origine des passions animales, leurs progrès, leurs développemens, leurs excès, & leur contrepoison, y trouveront une sagacité singuliere, qui satisfait l’esprit, quoique les idées peut-être n’en soient pas toujours de la derniere évidence.
Tandis que la France, encore tout éperdue des secousses de sa Révolution religieuse et politique, s’occupait d’en développer ou d’en restreindre les conséquences, et, avant d’avoir recouvré son sang-froid, tâchait de faire la part des bienfaits et celle des erreurs ; tandis que, saisie d’une enivrante fièvre de combats, elle se précipitait à travers l’Europe et dépensait son surcroît d’énergie par des victoires, la révolution dans l’art se préparait au dedans, peu comprise, inaperçue ou moquée à l’origine, mais réelle, croissante, irrésistible. […] Aristocrate d’origine et d’inclination, mais indépendante de nature, loyale et cavalière à la façon de Montrose et de Sombreuil, elle se retourna vers le passé, l’adora, le chanta avec amour, et s’efforça dans son illusion de le retrouver et de le transporter au sein du présent ; le moyen âge fut sa passion, elle en pénétra les beautés, elle en idéalisa les grandeurs ; elle eut le tort de croire qu’il se pouvait reproduire en partie par ses beaux endroits, et en cela elle fut abusée par les fictions de droit divin et d’aristocratie prétendue essentielle qui recouvraient d’un faux lustre le fond démocratique de la société moderne.