Son hérédité particulière reproduit en petit l’hérédité même de la race française, de qui la substance première, d’origine celtique, fut constamment régénérée par la vigueur et la grâce de l’esprit latin. […] C’eût été une sorte d’illustration romanesque de l’Origine des Espèces, une œuvre impossible et de titan. […] On ne sait rien de ses origines, on ignore tout des péripéties de son existence et de ses occupations journalières, qui agissent avec tant de force sur notre action intérieure. […] C’est d’abord celle des origines, le lent, l’interminable, le millénaire travail de la nature pour concevoir des créatures plus pures, essayant de s’exprimer dans de terribles balbutiements, réalisant des ébauches d’êtres, façonnant sans cesse des organes plus nobles et plus harmonieux. […] C’est dans la Fortune des Rougon qu’Émile Zola a exposé ses origines, qu’il a écrit la Genèse de son histoire héréditaire.
Cherchons d’abord quelle est la nature et l’origine de la première de ces deux associations. […] Resterait seulement à expliquer l’origine de la majeure : pourquoi le privilège d’être jugé mien n’appartient-il pas au contraire aux phénomènes étendus ? […] 2° Quand il succède à la perception externe, c’est que le son a été perçu isolé ; en ce cas, nous suivons une habitude : d’ordinaire, il n’y a pas de son sans visum, par conséquent sans point d’origine ; si le son nous apparaît seul, nous cherchons son associé habituel, le visum en mouvement, la chose sonore ; la découvrir, c’est à la fois nous expliquer le son et le localiser. […] Parmi les objets matériels que je possède, la plupart me sont simplement, utiles : j’en fais usage sans songer à leur origine ; quelques-uns sont « des souvenirs » ; chaque fois qu’ils frappent mes yeux, je les reconnais. […] En même temps, elle est localisée, c’est-à-dire rattachée à un point de l’espace comme origine ; non qu’elle se présente avec un caractère spatial intrinsèque, mais parce que l’expérience nous a montré les sons en général et les paroles en particulier presque toujours associés à des phénomènes spatiaux, visa et tacta.
Il publia en 1745 un petit Poëme sur l’Origine des Gardes-du-Corps, où l’on trouve des Vers très-bien frappés.
En appelant Ossian l’origine de la littérature du Nord, j’ai voulu seulement, comme on le verra par la suite de ce Chapitre, l’indiquer comme le plus ancien poète auquel on puisse rapporter le caractère particulier à la poésie du Nord. Les fables islandaises, les poésies scandinaves du neuvième siècle, origine commune de la littérature anglaise et de la littérature allemande, ont la plus grande ressemblance avec les traits distinctifs des poésies erses et du poëme de Fingal.
Ainsi le zanni Arlequin, qui à l’origine était niais et balourd, fut doué par la suite d’un esprit assez vif. […] Mais les masques consacrés par la tradition l’emportèrent toujours, et toujours aussi ils gardèrent quelque chose de leur physionomie première et de leur première origine : à Paris, au dix-septième et au dix-huitième siècle, le docteur parlait encore le dialecte de Bologne et Arlequin le dialecte de Bergame.