Le Roman de la Rose : origines de l’allégorie. […] Le paupérisme, et l’inégalité des biens, la nature du pouvoir royal, l’origine de l’État et des pouvoirs publics, la justice, l’instinct, la nature du mal, l’origine de la société, de la propriété, du mariage, le conflit du clergé séculier et du clergé régulier, des mendiants et de l’Université, l’œuvre de création et de destruction incessantes de la nature, les rapports de la nature et de l’art, la notion de la liberté et son conflit avec le dogme et la prescience divine, l’origine du mal et du péché, l’homme dans la nature, et son désordre dans l’ordre universel, toutes sortes d’observations, de discussions, de démonstrations sur l’arc-en-ciel, les miroirs, les erreurs des sens, les visions, les hallucinations, la sorcellerie et jusque sur certain phénomène de dédoublement de la personnalité, voilà un sommaire aperçu des questions que traite Jean de Meung, outre tous les développements de morale et de satire qui tiennent plus directement à l’action du roman, etje ne sais combien de contes mythologiques extraits d’Ovide ou de Virgile, tels que les amours de Didon et l’histoire de Pygmalion. […] Langlois, Origines et sources du Roman de la Rose, Paris, in-8, 1891.
L’accident arrivé dans son esprit même aux prémisses de sa doctrine n’a pu ébranler la foi sans réserve qu’il avait accordée dès l’origine à ses conclusions. […] Dans son premier ouvrage, la Théorie du pouvoir (1796), il n’est question ni de la parole intérieure, ni de l’origine du langage. […] II, De l’origine du langage ; chap. III, De l’origine de l’écriture ; chap. […] Malebranche sur la nature et l’origine des idées contre l’examen de M.
. — Ère féodale et catholique : des origines à 1520 environ C’est une nécessité vraiment malencontreuse que de commencer une démonstration par la période toujours obscure des origines. […] Je ne considère la loi que comme une simple présomption en faveur des origines lyriques. […] S’il faut exclure l’étirement et la juxtaposition de « petits poèmes », il ne resterait plus, en admettant des origines épiques, qu’à supposer de véritables poèmes ; il y a à cela une nouvelle difficulté. […] Les faits que nous connaissons de l’histoire politique, sociale et religieuse, sont souvent difficiles à interpréter, d’abord à cause de leurs propres lacunes, et ensuite parce que notre information est d’origine presque exclusivement cléricale. […] Enfin il y a la poésie guerrière, attestée par la Vie de saint Faron, qu’on a invoquée à tort en faveur des origines épiques ; non pas que le souffle épique ait fait complètement défaut ; on le trouve, mêlé au lyrisme, dans les chansons de toile, dans les romances, mais il n’est pas l’élément principal.
Hésiode les fait naître du sang d’Ouranos, inutile par la faux de Chronos ; mais la philologie comparée croit avoir découvert dans les mythes aryens leur plus lointaine origine. […] Comme le Lucifer des croyances chrétiennes, la Furie antique aurait été, à son origine, l’Ange transparent du matin.
. — Origines des mots français. — Les doublets. — Le vieux français et la langue scolastique. — Le latin réservoir naturel du français. […] La phonétique elle-même n’a pu rester complètement indifférente à la signification des mots dont elle analysait les éléments, et c’est ainsi qu’elle est arrivée à établir l’origine et la filiation de presque tous les vocables de la langue française.