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1972. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

Avant d’entrer dans cette grande matière, il importe d’être fixé sur le sens du mot littérature, et de se mettre d’accord avec l’opinion générale sur l’objet de cette histoire. […] Pour faire l’histoire de l’esprit français, il faut connaître ce que c’est que cet esprit ; il faut s’être mis d’accord avec l’opinion qu’on en, a ou qu’on en doit avoir en France, après plus de trois siècles d’écrivains supérieurs.

1973. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

Évidemment à ceux de toutes les opinions. […] Il goûtait dans Lucien cette raillerie qui ne trouve rien de respectable ni de haïssable dans les opinions humaines et qui va tirer la barbe d’or de Jupiter.

1974. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

  Pour pouvoir faire cette étude librement, il me faudra d’abord consacrer quelques pages à la réfutation d’une opinion qu’on répète avec tant de persistance, chaque écrivain empruntant l’idée l’un à l’autre, que bientôt elle sera passée à l’état de fait reconnu et indiscutable. […] Dans cet article particulier, Chamberlain s’oppose ici aux opinions de Shuré et de Jullien ou de Glasenapp, autres grands wagnériens.

1975. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »

Les lecteurs de la Revue savent, à n’en pas douter, que mon directeur et moi professons des opinions agréablement différentes sur un grand nombre de points. […] Les wagnériens de toute opinion ont soutenu la bataille ; voici que le succès enfin leur arrive, voici que des œuvres de vérité vont enfin être représentées sur nos scènes.

1976. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566

» Mais Chamfort, qui devinait cela, se retirait d’autant plus qu’il se voyait plus fêté, et il se révoltait de ce qui aurait adouci tout autre : J’ai toujours été choqué, écrivait-il à un ami, de la ridicule et insolente opinion, répandue presque partout, qu’un homme de lettres qui a quatre ou cinq mille livres de rentes est à l’apogée de la fortune. […] Stahl-Hetzel ne pas craindre de me rappeler, pour faire l’agréable, qu’il y a eu un jour où, nommé professeur au Collège de France, il ne m’a pas été possible, de par les hommes de son opinion et ceux mêmes qui parlent si haut de liberté, de discourir librement des beautés et du génie de Virgile ; je m’étonne que M. 

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