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1532. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406

L’Ariane de Catulle peut aisément s’apprécier et faire valoir ses droits ; mais il me semble qu’on n’a pas rendu assez justice à la Médée d’Apollonius, frappée d’une sorte de défaveur et d’oubli, et comme entourée d’une ombre funeste.

1533. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »

Quand on est poëte, quand la lumière se joue dans l’atmosphère sereine de l’esprit ou en colore à son gré les transparentes vapeurs, il n’est que mieux d’attendre pour peindre, de laisser la distance se faire, les rayons et les ombres s’incliner, les horizons se dorer et s’amollir.

1534. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »

Cependant pour salaire Un rustre l’abattait : c’était là son loyer Quoique, pendant tout l’an, libéral il nous donne Ou des fleurs au printemps, ou des fruits en automne, L’ombre l’été, l’hiver les plaisirs du foyer.

1535. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416

dès le lendemain, il n’est pas délivré de lui-même : ses inquiétudes, ses soupçons, ses rivalités, ses haines, ses amours, ses ingratitudes, l’assiègent jusque sous les ombres de cette forêt et dans cette douce hospitalité d’une amie.

1536. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431

L’amour naissant continuait à éclore ; le matin, le neveu et la cousine causaient ensemble dans le petit jardin, à l’ombre du noyer.

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