Présent et agissant dans le travail d’évocation des images, il s’efface et disparaît derrière les images une fois évoquées, ayant accompli son oeuvre.
Fais les gestes, je ferai l’œuvre. » Quand le roi le reconnut, cela lui fit plaisir. […] Il savait bien ce qu’avaient accompli leur bras dans les terribles mêlées et les exploits qu’ils avaient faits ; car il les avait vus à l’œuvre.
On peut excéder en la louant, et il est si naturel de se chercher soi-même quand on loue les autres, parce qu’il est aisé que nous nous regardions là dedans, que le meilleur est de peu louer, et d’attendre ce grand jour auquel Dieu ne rend pas seulement à chacun selon ses œuvres, mais où il louera lui-même ses saints. » Cette lettre de M. de Pontchâteau, dans sa naïveté et sa discrétion, est la plus digne oraison funèbre.
Cousin, doctrine spécieuse, œuvre d’éloquence et de talent, mais en grande partie artificielle, abstraite, étrangère à toute recherche scientifique exacte.
Serait-ce une œuvre bien digne d’un Dieu que la création d’un instinct social qui n’aurait pour fin que de faire brouter en commun une race de bipèdes sur un sillon fauché en commun, afin que la mort, fauchant à son tour cette race ruminante à gerbes plus épaisses, engraissât de générations plus fécondes ces mêmes sillons ?