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437. (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète

Elles peuvent en effet n’avoir entre elles d’autre rapport que leur communauté d’origine, comme ces étoiles filantes qui par les belles nuits d’août s’éparpillent dans le ciel, émanant toutes d’un même radiant. […] On a dit que nous rêvons toute la nuit. […] Cela n’a donc aucun rapport avec ces prétendues illuminations de l’esprit, qui brusquement, comme un éclair dans la nuit, lui feraient apparaître des images merveilleuses. […] Pleurs dans la nuit. […] On s’irrite contre la nuit qui tombe, et l’on se crève les yeux dans le crépuscule en attendant la lampe qui ne vient pas.

438. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Harel, Paul (1854-1927) »

Antony Valabrègue Les Voix de la glèbe, de Paul Harel : un volume où nous avons remarqué tout d’abord un petit chef-d’œuvre de sentiment et d’imagination, la Nuit de Noël.

439. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 6

Malgré l’envie que nous aurions de les louer, ses Tragédies d’Astarbé & de Caliste, son Héroïde d’Armide à Renaud, sa Traduction ou son Imitation en vers de quelques Nuits d’Young & du Temple de Gnide, semblent être d’un autre Auteur, par la froideur & la foiblesse du style, dont les accessoires font presque toujours perdre de vue l’objet principal.

440. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 217

En le lisant, on croit lire les Mille & une Nuits.

441. (1881) Études sur la littérature française moderne et contemporaine

J’irai jour et nuit, si je ne tombe pas de fatigue en chemin. […] Les soleils peuvent mourir et renaître ; mais nous, une fois que notre courte lueur est éteinte, il nous faut dormir une nuit éternelle. […] Le poète les compare dans un sonnet à la lueur douce d’une veilleuse d’albâtre faite seulement pour éclairer la nuit de l’âme et pâlissant au jour. […] Le monologue se termine par ces mots : Il fait nuit. […] » — Le même soir, il sortit à la nuit tombante, et vendit un diamant que lui avait donné sa mère.

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