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1103. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Madame Sand et Paul de Musset » pp. 63-77

Mais c’est que la célébrité, la scandaleuse célébrité du poète des Nuits et de l’auteur de Lélia, qui mêla un jour l’éclat des fautes à l’éclat du talent, fait malheureusement tout croire et tout admettre avant d’avoir rien discuté.

1104. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Deux romans scandaleux » pp. 239-251

Mais c’est que la célébrité, la scandaleuse célébrité du poëte des Nuits et de l’auteur de Lélia, qui mêla un jour l’éclat des fautes à l’éclat du talent, fait malheureusement tout croire et tout admettre avant d’avoir rien discuté !

1105. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIX. Panégyriques ou éloges composés par l’empereur Julien. »

L’empereur Tacite, maître du monde, se glorifiait de descendre de l’historien de ce nom, et ne passait pas une nuit sans lire ou composer.

1106. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

C’est, dit-on, une loi de la physique, qu’une lumière allumée la nuit, dans une solitude nue, où nul objet alentour ne la réverbère, se consume inaperçue et n’éclaire qu’elle-même. […] Qu’un homme tel que lui eût écrit ces duretés d’une main tremblant encore du poids du fusil de volontaire porté toute une nuit, ou taché du sang d’un blessé français ramassé sur le champ de bataille, je le comprendrais ; je m’y résignerais. […] — C’est, me dit-il, au sortir d’une soirée chez le président de la République, où j’avais dû assister comme directeur de l’Académie, que passant de l’excessive chaleur des salons à l’air froid d’une nuit d’hiver, je me suis refroidi en cherchant mon pardessus dans la confusion du vestiaire présidentiel. […] Au terme d’un long voyage, après deux ou trois nuits passées dans ces boîtes, et quatre ou cinq repas pris en commun, des gens qui s’étaient rencontrés pour la première fois dans la cour des messageries se quittaient à l’arrivée, échangeant des poignées de main et de gais « au revoir », comme de vieux amis. […] Je devine… Voici : par une nuit très sombre, Il s’était mis au lit, tout comme fait le nombre.

1107. (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332

En tout temps, je veux perdre quiconque me nuit. […] Un conte arabe, un fragment des Mille et une Nuits, lié naturellement, par l’imagination des contemporains, au souvenir de cet homme qui était allé étudier à Cordoue les merveilles de l’Orient. […] Quand le jour finit, ce palais peut le remplacer, et ramener la lumière au commencement de la nuit. […] Les veilles d’armes dans l’église duraient plusieurs nuits. […] « Sachez qu’ils dormirent peu cette nuit ; car les hérauts s’apprêtèrent dès le matin, et ils vont par les hôtels criant à maints chevaliers de venir à l’église ; et ceux-ci le font à la hâte.

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