Heureusement pour Proudhon, il a l’ironie, et il l’a élevée à une puissance nouvelle.

Benvenuto Cellini du langage, il taille chaque vers de ses petits poèmes comme les facettes d’une pierre précieuse ; mais dans cette glyptique nouvelle, ce qui fait le prix de la pierre ce n’est pas l’iris éblouissant qui, grâce à son art, en jaillit, mais la tache d’une larme ou d’une goutte de sang qu’il y a laissée et qu’on ne voudrait pas effacer.

En effet, il y a mieux ici qu’un progrès, il y a révélation d’une faculté nouvelle, ou du moins d’une faculté qui ne s’était jamais attestée dans les meilleures pages d’Erckmann-Chatrian.

L’auteur croit-il que ce serait entrer dans une voie nouvelle que d’en revenir au genre de l’empire, à la manière de Louis David ? […] Nous voulons uniquement parler d’une tendance nouvelle imprimée aux lettres et aux arts par un petit nombre d’hommes dont le public commence à s’occuper, et qui soulèveront quelque jour autant de récriminations qu’en soulevèrent jadis les romantiques. […] Du moment qu’une sensation nouvelle n’est pas fixée dans notre cerveau à l’aide du livre, du tableau, de la symphonie, on peut affirmer que ce sont des œuvres de second ordre. […] Cette nouvelle période de la littérature moderne a été, suivant nous, magistralement inaugurée par Balzac11. […] Courbet et Champfleury faisaient leur entrée, celui-ci dans la littérature et celui-là dans les arts, en qualité de pères jumeaux de la nouvelle école, dont un cimetière, — le cimetière d’Ornans, — était le berceau.

Sa perfection dans la « Nouvelle ». […] C’est qu’il y a dans ces deux livres une note nouvelle. […] C’est du moins l’hypothèse la plus récente, point si nouvelle cependant qu’elle n’ait ou le temps de faire ses preuves. […] Il remplit avec zèle la mission qu’il s’est donnée d’être auprès de la génération nouvelle un prédicateur laïque. […] On peut s’en convaincre en parcourant la nouvelle série des Études religieuses que public la Société.