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295. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. »

Marie, en effet, avait une sœur nommée aussi Marie 113, qui épousa un certain Alphée ou Cléophas (ces deux noms paraissent désigner une même personne 114), et fut mère de plusieurs fils, qui jouèrent un rôle considérable parmi les premiers disciples de Jésus. […] Elle n’est nommée ni dans les écrits de l’Ancien Testament, ni dans Josèphe, ni dans le Talmud.

296. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Son règne n’autorisa pas à nommer le xviie  siècle le siècle de Louis XIV, car ce siècle était déjà illustre avant Louis XIV ; mais il en augmenta l’éclat et la grandeur. […] C’est que sous les deux rois que je viens de nommer, la France était gouvernée par des habitudes de respect, qui sont aujourd’hui perdues sans retour.

297. (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345

Les jeunes élèves qui les avaient faits, et qui ne doutaient point que le prix n’allât à l’un d’eux, se disaient amicalement : j’ai fait une assez bonne chose, mais tu en as fait une belle, et si tu as le prix, je m’en consolerai… eh bien, mon ami, ils en ont été privés tous les trois ; la cabale l’a adjugé à un nommé Moette, élève de Pigalle. […] Le Moette tremblant, déconcerté, disait : messieurs, ce n’est pas moi, c’est l’académie ; et on lui répondait : si tu n’es pas un indigne comme ceux qui t’ont nommé, remonte et va leur dire que tu ne veux pas entrer.

298. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIV »

Brunetière ne nous a pas nommé dans son discours mais, ayant cité le titre de nos livres et dénoncé leur doctrine, après une première allusion dans la Revue des Deux Mondes 45, il trouvera bon que nous essayions de lui démontrer en quelques mots l’insignifiance de sa thèse. […] Sans doute, avec Chateaubriand, qui les nomme les écueils de notre langue, avec Flaubert qui les poursuit sans relâche, nous blâmons l’abus des qui et des que, le manque d’harmonie et bien d’autres choses ; mais M. 

299. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXII. Des panégyriques latins de Théodose ; d’Ausone, panégyriste de Gratien. »

Nous avons un panégyrique latin de cet empereur ; il est d’un Gaulois d’Aquitaine, nommé Pacatus : ce Gaulois était en même temps poète et orateur. […] Par exemple, au milieu de son discours, il fait un long commentaire sur la lettre que Gratien lui a écrite, sur chaque mot dont il s’est servi, sur la robe qu’il lui a envoyée, enfin sur ce qu’en le nommant consul, il l’a nommé le premier et non pas le second.

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