, fierté des gloires militaires de la Révolution et de l’Empire, rêve d’une France libre, glorieuse et honorée parmi les hommes », cela composait une sorte de religion civique, commune alors à un très grand nombre de Français, et faite de très antiques bons sentiments, mais qui, naturellement, revêtaient les formes accidentelles propres à cette époque : on n’était pas clérical dans la maison ; on était de ces Parisiens qui, à l’endroit des « capucinades » officielles de la Restauration, retrouvaient les propos de la Satire Ménippée ; et, le samedi soir, on se réunissait entre amis, sous la tonnelle, pour chanter les premières chansons de Béranger. […] Elle se relèvera si elle reconnaît bien le grand courant du monde, et si elle s’y plonge et s’y précipite… L’humanité, comme Dieu même, n’a que des idées fort simples et en petit nombre, qu’elle combine de diverses manières… » Il marquait alors la suite historique de ces combinaisons et il admirait ce long effort « logique » pour affranchir « le fils du père, le client du patron, le serf du seigneur, l’esclave du maître, le sujet du prince, le penseur du prêtre, l’homme de sa crédulité et de ses passions », pour mettre « légalité dans la loi, la liberté dans les institutions, la charité dans la société, et donner au droit la souveraineté du monde ».
Mais, outre que le nombre est par nature l’intermédiaire du monde idéal au monde des apparences, dans les belles cathédrales le détail du monument est si bien fondu avec les grandes lignes et celles-ci expriment si naturellement l’idée religieuse que chaque courbe est véritablement subordonnée à la perfection harmonieuse d’une unité. […] Kahn, un assez grand nombre de pages de Régnier.
Deux substances identiques par la nature, le nombre, l’arrangement et la distance des atomes agissaient d’une manière essentiellement différente sur la lumière. […] Chaque matin, avant d’aller présider la Convention ou le conseil des Cinq-Cents, il en rédigeait un certain nombre de pages, toujours le même, à des dates qui s’appelaient 13 vendémiaire, 18 fructidor.
Mais, à partir du xvie siècle, ces forces croissent en nombre et en intensité. […] Aussi la part que les reîtres allemands et les mercenaires suisses prirent à nos guerres de religion entre catholiques et réformés est-elle encore sensible dans un certain nombre de termes germaniques qui se sont introduits chez nous en ce temps-là et maintenus depuis lors.
Il oublie que cette sagacité, poussée à ce degré, est un don qui, heureusement, n’a été accordé qu’à un petit nombre. […] Puis en avant, après les valets, venaient les courtisans de toute espèce : « Le plus grand nombre, c’est-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et avec des yeux égarés et secs louaient Monseigneur, mais toujours de la même louange, c’est-à-dire de bonté… » Puis, après les sots, on a les plus fins ; on en a même quelques-uns sincèrement affligés ou frappés ; on a les politiques et les méditatifs qui réfléchissent dans des coins aux suites d’un tel événement.