Oui, je sais qu’on me dit cela ; mais je ne réponds pas, j’ai pitié de ceux qui me le disent… (Suit un exposé de ses nobles doctrines sociales.) […] » Il y a peu de mois, lorsqu’il échappa à un spirituel chef de parti, dans la discussion de l’adresse, un mot présomptueux, qui alla atteindre M. de Lamartine sur le banc où il écoutait jusque-là en silence, le noble orateur se leva, et demanda avec émotion qu’on lui laissât du moins, à lui et à ceux qui demeuraient en dehors des querelles du quart d’heure, la dignité de ce silence.
Sa noble dialectique me ravit tout de suite. […] En mots vivants, précis, diaphanes, exacts et lumineux, en phrases limpides comme le cristal, d’une voix un peu sourde… sans fatigue ni trêve, il déroulait, trésor infini, ses nobles paradoxes.
Tout cela dit, et cette noble inspiration agissant, il restera toujours dans la pratique une difficulté très grande, celle d’aborder ainsi sur une foule de sujets, et sans avoir l’air de professer, des intelligences peu préparées et qui n’ont pas reçu une première couche régulière de connaissances. […] Il faut aborder franchement l’œuvre nouvelle, pénible, compter dorénavant avec tous, tirer du bon sens de tous ce qu’il renferme de mieux, de plus applicable aux nobles sujets, vulgariser les belles choses, sembler même les rabaisser un peu, pour mieux élever jusqu’à elles le niveau commun.
— Mme de Genlis (Mlle Félicité Du Crest de Saint-Aubin), née le 25 janvier 1746, d’une famille noble de Bourgogne, passa ses premières années un peu à Paris, le plus souvent en province. Reçue à six ans chanoinesse au chapitre noble d’Alix près de Lyon, on l’appelait Mme la comtesse de Lancy, du nom de la ville de Bourbon-Lancy dont son père était seigneur.
Lainé : c’était lui, sous la Restauration, qu’il ambitionnait de suivre, au temps de cette politique noble encore, élevée, royaliste et assez indépendante, d’une inspiration généreuse et sentimentale. […] Seulement là où celui-ci dira simplement, à propos d’un noble discours de M.