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383. (1897) La crise littéraire et le naturisme (article de La Plume) pp. 206-208

jamais ils ne prétendirent accorder leur pensée aux sentiments de leur époque, à l’âme de la nation. […] Ainsi s’accentua, chaque jour, la distance mentale qui sépare l’élite savante du reste de la nation.

384. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157

  Beltrame, comme la plupart des comédiens distingués de sa nation, était auteur en même temps qu’acteur. […] Le génie français dépassait de beaucoup le génie italien ; et celui-ci, réduit à un rôle inférieur, ne fournissait plus, pour ainsi dire, qu’aux menus plaisirs de la cour et de la nation.

385. (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »

Depuis cent ans, le mouvement s’est accéléré, bien que l’organisation intérieure des nations civilisées ait été profondément modifiée. […] Une nation, en effet, combat et produit par les individus qui la composent.

386. (1897) Manifeste naturiste (Le Figaro) pp. 4-5

Ce n’est pas en vain qu’une nation subit de telles guerres. […] Quand la paix règne sur la nation, nous ne pouvons qu’en décrire les délices, la joie auguste et le charme solennel.

387. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Deuxième cours des études d’une Université » pp. 489-494

Malgré les maux infinis que les opinions religieuses ont faits à l’humanité, malgré les inconvénients d’un système qui met la confiance des peuples entre les mains du prêtre, toujours rival dangereux du souverain, qui donne un supérieur au chef de la société et qui institue des lois plus respectables et plus saintes que les siennes ; elle est persuadée que la somme des petits biens journaliers que la croyance produit dans tous les États compense la somme des maux occasionnés entre les citoyens par les sectes et entre les nations par l’intolérance, espèce de fureur maniaque à laquelle il n’y a point de remède81. […] Je crois qu’il faudrait commencer l’étude de l’histoire par celle de sa nation, et celle-ci ainsi que toutes les autres, par les temps les plus voisins en remontant jusqu’aux siècles de la fable, ou la mythologie.

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