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764. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « La course à la mort » pp. 214-219

S’aidant de Schopenhauer, il s’efforce de mettre sa mélancolie en système et de se faire illusion sur les causes de son humeur par un exposé didactique, qui démontre en toutes choses la cause nécessaire du mal.

765. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « X »

A cette théorie il fallait une réserve nécessaire, et l’auteur n’a pas manqué d’y consentir : le travail ne suffit pas ; les dons naturels sont la condition même d’un travail utile …36 » « Mais le tempérament des écrivains diffère, dit M. 

766. (1929) La société des grands esprits

La production moyenne maintient le calorique et fournit le terreau nécessaire il l’éclosion éventuelle des chefs-d’œuvre. […] C’est pour lui la condition nécessaire, sinon suffisante. […] Pour Spinoza, le monde procède nécessairement de la perfection infinie, immuable, éternelle et nécessaire. […] L’allemand est pour les soldats et pour les chevaux : il n’est nécessaire que pour la route. […] Il n’est pas nécessaire de charger ce philosophe, dont les torts réels sont assez lourds.

767. (1885) L’Art romantique

Cette réaction, faite avec les turbulences fanfaronnes de toute réaction, était positivement nécessaire. […] Bien que le Vrai soit le but de l’histoire, il y a une Muse de l’histoire, pour exprimer que quelques-unes des qualités nécessaires à l’historien relèvent de la Muse. […] Une nourriture substantielle, mais régulière, est la seule chose nécessaire aux écrivains féconds. […] Kean ou Désordre et Génie semblait vouloir persuader qu’il y a toujours un rapport nécessaire entre ces deux termes, et Gabrielle, pour se venger, traite son époux de poëte ! […] La première condition nécessaire pour faire un art sain est la croyance à l’unité intégrale.

768. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »

C’est là un sujet fréquemment traité et sur lequel, avant même que l’Académie française le proposât de son côté et le mît au concours, il s’est établi, depuis des années, une sorte de concours naturel et nécessaire. […] Des actes énergiques et sanglants de répression, comme la France en a vus sous Casimir Périer ou sous Cavaignac, peuvent être de la forte et nécessaire politique, mais ils ne sauraient être pour personne matière à poésie 133. […] Qui sait mieux que vous, ou plutôt qui ne sait point que, par leur connivence, nous avons eu des gouverneurs qui ont régné dans les provinces, et si absolument régné, que le nom du roi n’y était connu qu’autant que, pour le dessein qu’ils avaient, il leur était nécessaire de s’en couvrir ? […] Toute la difficulté qui s’y est trouvée, c’est que, ayant été jugé que, pour l’exécution de ce dessein, il était nécessaire que le gouvernement du Havre fut entre ses mains, et le roi le lui ayant voulu acheter, il n’a jamais été possible de le lui faire prendre qu’en lui permettant de le récompenser de son propre argent. […] C’était l’année décisive dans laquelle Richelieu, après quelques semblants de dégoût et des offres de démission pour tâter le maître, s’était affermi dans sa confiance, s’était démontré nécessaire, avait pris l’offensive contre ses ennemis, et avait obtenu, comme malgré lui, une garde particulière ; mais encore, en obtenant ce qu’au fond il désirait, il avait voulu en faire les frais lui-même, et cette nouvelle marque de générosité avait séduit Malherbe : « Le roi qui le voit mal voulu de tous ceux qui aiment le désordre (et vous savez qu’ils ne sont pas en petit nombre) a désiré qu’il ait quelques soldats pour le garder.

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