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846. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Sur les Jeune France. (Se rapporte à l’article Théophile Gautier, page 280.) »

Elles se perdent et disparaissent aujourd’hui dans l’ensemble du mouvement ; elles sont déjà oubliées de ceux même qui y assistèrent, et il faut, pour les y ramener avec précision, qu’une page d’une lettre toute jaunie, retrouvée entre deux feuillets d’un livre, vienne avertir et réveiller du plus loin leur mémoire.

847. (1874) Premiers lundis. Tome II « Achille du Clésieux. L’âme et la solitude. »

Mais le mouvement intérieur n’est jamais emprunté, même quand les mots le sont ; ce que disent ces lèvres pieuses, sort toujours d’une poitrine oppressée.

848. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Ackermann, Louise (1813-1890) »

C’est un Leopardi français égalant presque l’autre par la vigueur oratoire et le mouvement lyrique.

849. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lebrun, Pierre (1785-1873) »

Édouard Fournier Il échapperait à notre temps, s’il était resté ce que son âge, — il naquit en 1785, — voulait qu’il fût d’abord : un arrière-classique, un poète de l’Empire, rimant des Odes sur la Guerre de Prusse, sur la Campagne de 1807 et des tragédies telles qu’Ulysse et Pallas, fils d’Évandre ; mais il lui appartient, par la part qu’il prit au mouvement rénovateur, avec sa pièce de Marie Stuart assez fièrement imitée de celle de Schiller et surtout avec son brillant Voyage en Grèce, l’œuvre la plus sincère, la plus vraie de couleur et la plus éclatante qui ait été inspirée chez nous par la guerre des Hellènes.

850. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Je ne voudrais pas non plus avoir sous les yeux l’aspect du cimetière ; j’aime les hommes, le mouvement et le bruit d’une foule. » V Mécontent bientôt de cette résidence à la ville, il alla habiter un petit village à la lisière de la forêt du Rosenthal, non loin de Leipsick. […] « Mille mains actives travaillent et se soutiennent dans un commun accord, et toutes les forces se déploient dans ce mouvement empressé. […] Là où je découvre un corps, je pressens une intelligence ; là où je remarque un mouvement, je devine une pensée motrice. […] Sa robe semblait l’entourer de plis caressants ; cela venait de la douceur de ses mouvements. […] Puis, si tu avais vu la vie, le mouvement de ces milliers d’abeilles et de mouches qui bourdonnaient autour de moi !

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