Or il meurt, après avoir écrit de quoi faire quarante volumes, illustre et inconnu. Il meurt inconnu, après un demi-siècle de conversations empanachées. […] Il suffit peut-être que l’on y meure de façon à toucher ou à effrayer. […] Mais la noblesse est morte, monsieur. […] Elle n’est entièrement elle-même que lorsqu’elle tue ou lorsqu’elle meurt.
On se dit : Cet Antinoüs de chair mourra, mais cet adolescent de marbre vivra autant que l’élément dont il est formé. […] XIII Il était déjà malade de la langueur et de l’épuisement de vie dont il allait bientôt mourir. […] et que de génie, de grandeur, de sagesse, de lumière, de vertu même (car non loin de là mourut Socrate) pour ce temps ! […] Périclès ne doit pas mourir ! […] ils meurent, mais ils ont prouvé à l’homme ce que peut être l’homme ; et Dieu les rappelle à lui pour le célébrer ailleurs dans une langue plus puissante encore !
VII Montesquieu mourut d’une fièvre inflammatoire, le 10 février 1755, à l’âge de soixante-six ans. […] » Il mourut ainsi, avec toute sa tranquillité d’âme ; sans trop regretter une existence où une heure de lecture avait toujours dissipé ses plus grands ennuis. […] un homme de la race de Confucius, d’Aristote, qui, jetant sur les institutions de l’Europe un regard créateur, infaillible, prophétique, ait cherché dans l’idéal vrai les principes d’amélioration, de perfectionnement, de justice, de nature à les introduire dans les lois sans subvertir le monde et à inoculer au corps social une dose de vérités absolues sans le faire mourir dans son opération médicale ? […] Lorsque le peuple meurt de faim, il se disperse pour chercher de quoi vivre ; il se forme de toutes parts des bandes de trois, quatre ou cinq voleurs. […] Le particulier meurt et l’État immortel vit éternellement.
Ce qu’il savait de contes, de proverbes, d’histoires à faire mourir de rire ne peut se concevoir. […] -elle est morte, me dit-elle, morte de tristesse. […] J’en trouvai plusieurs, il y a quelques années, parmi les bas-Bretons qui viennent à Saint-Malo demander aux plus sordides besognes de quoi ne pas mourir de faim. […] Il avait fait la traite des nègres… Un peuple noble, bon seulement pour servir des nobles, en harmonie d’idées avec eux, est, de notre temps, un peuple placé à l’antipode de ce qu’on appelle la saine économie politique et destiné à mourir de faim. […] Voilà pourquoi j’aime à penser à ces bons prêtres qui furent mes premiers maîtres, à ces excellents marins qui ne vécurent que du devoir ; à la petite Noémie, qui mourut parce qu’elle était trop belle ; à mon grand-père, qui ne voulut pas acheter de biens nationaux ; au bonhomme Système, qui fut heureux puisqu’il eut son heure d’illusion.
Car pour nous autres, le brouillard slave a quelque chose de bon… il a le mérite de nous dérober à la logique de nos idées, à la poursuite extrême de la déduction… Chez nous, voyez-vous, on nous dit, lorsque vous vous trouvez dans un chasse-neige : “Ne pensez pas au froid ou vous mourrez ! […] Et celui-ci le persécutait d’un continuel : « Je vais mourir ! […] Sur la cheminée, placés de travers et comme poussés l’un contre l’autre par un amoncellement de papiers, deux vases blancs à dessins bleus, d’un ancien modèle de Marly, et dans lesquels sont en train de mourir deux grandes herbes exotiques à feuilles poussiéreuses. […] Et il était dans la joie de son imagination, quand la tortue mourait de son incrustation. […] Il mourut.