Quand on le voyait de près par moments, on aurait dit qu’il était en danger de mourir. […] Guérin est arrivé à La Chênaie en hiver, au cœur de la saison morte, et quand tout est dépouillé, quand les forêts sont couleur de rouille, sous ce ciel de Bretagne toujours nuageux « et si bas qu’il semble vouloir vous écraser » ; mais vienne le printemps, le ciel se hausse, les bois reprennent vie, et tout redevient riant.
Si vous n’avez voulu nous montrer qu’une jeune fille fantasque, extraordinaire et pure, à la poursuite de beaux fantômes, vouée à l’extase, et amante de la virginité jusqu’à en mourir, vous y avez mis trop de catéchisme, trop de dogme. […] Tout à la fin, et lorsqu’elle est revenue à l’amour de Raoul, Sibylle se livre à une grande excentricité d’amour-propre et d’orgueil déguisé en esprit de sacrifice, lorsqu’elle dit : « Il me semble quelquefois que, si je mourais, il croirait !
Sire, vous le pouvez, à mon âme brisée Reversez l’espérance et sa douce rosée ; Ne me condamnez pas, pour l’erreur d’un moment, A mourir dans l’exil, cet infernal tourment ! […] Lui, il portait déjà en germe le mal acquis par tant de souffrances accumulées et dont il devait mourir.
Il aurait pu cependant, avant de mourir et pour peu qu’il eût l’esprit tourné aux tristes présages, s’apercevoir et reconnaître que son autorité avait subi un échec et qu’une partie de sa domination lui avait échappé. […] Il mourut à Grenelle-Paris le 12 juin 1864, avant ses soixante ans accomplis.
Comme ces empereurs romains que la mort incontinent faisait dieux, suffit-il à nos personnages historiques de mourir pour être faits tout aussitôt idées ? […] Brutus est la victime et meurt avec sa foi ; César est le tyran et fait vivre sa loi.