/ 1955
1009. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Henri Heine »

Qu’importent ces laideurs morales passagères chez les poètes, où tout est de passage ; chez les poètes, ces innocents coupables lorsqu’ils sont coupables, pour qui, en raison même des facultés qui font leur génie, la liberté humaine est moins grande que pour les autres hommes dans ce malheureux monde tombé !

1010. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Duranty » pp. 228-238

Je pourrais, au point de vue moral, en dire bien des choses, car, selon moi, ce sujet cache la haine profonde, mais discrète, de la famille chrétienne, telle qu’elle est organisée.

1011. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’arbitrage et l’élite »

Arthur Desjardins, vice-président de cet Institut, a récemment donné communication à l’Académie des sciences morales et politiques d’une notice sur sa genèse, son organisation et ses travaux, d’où il ressort que la pensée de se fondation est due à M. 

1012. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre V. »

Ailleurs il avait montré la sage hardiesse du philosophe réduisant les plus menaçantes fictions du polythéisme à des symboles moraux, et, par exemple, faisant du rocher suspendu sur Ixion la terreur imminente du remords.

1013. (1902) Propos littéraires. Première série

Non pas que le beau soit moral en soi. […] Il n’est ni moral, ni immoral. […] Encore, l’amour des montagnes est un amour moral. […] Et enfin vous ne sauriez croire combien ce roman de mœurs légères est moral en ses conclusions dernières. […] Autrefois les analyses morales de M. 

/ 1955