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792. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

. — Et il montrait un meuble dans l’angle de la chambre […] Personne, dans les marchandages, ne montrait plus d’entêtement. […] Il montra le milieu du parquet et la table où dînait Élie. […] Enfin, au bas d’une côte, se montrèrent les toits blancs d’un gros village ; encore un effort et nous arrivions. […] Il avait toujours montré dans les rapports que nous avions avec lui une politesse bienveillante et digne, mais froide et réservée.

793. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Il montra aussi dans diverses circonstances un vif penchant pour la solitude. […] Il n’y a de réel que les larmes… Montrez-moi celui qui a pu arriver à trente ans sans être détrompé… montrez-le moi ! […] Ne le montrait-on pas toujours supérieur aux obstacles qui se dressaient contre lui ? […] Il paraît bien que, parmi ceux qui se montraient atteints du mal du temps, un assez grand nombre cherchait seulement à exciter l’intérêt. […] De la fenêtre d’une chambre qui faisait face au cachot, sa mère qui l’allaitait le montrait de loin au prisonnier et déjà il jouait un rôle, à son insu, dans ce lugubre drame.

794. (1898) La cité antique

Les poètes nous montrent qu’on l’employait à l’égard de tous ceux qu’on voulait honorer. […] Ils ne nous montrent d’elle que ce que les révolutions en avaient laissé subsister. […] Tous ces dieux prenaient souvent la forme humaine et se montraient aux mortels. […] Le poète veut nous montrer un prêtre. […] On ne les montrait jamais aux étrangers.

795. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Valabrègue, Antony (1844-1900) »

Ses sujets de prédilection sont les tableaux parisiens et les croquis rustiques : il aime à nous montrer les menus détails d’un intérieur paisible ; il adore le plein air, les courses à travers champs, les haltes au cabaret et sous la tonnelle, les dîners sur l’herbe ; enfin, toutes les échappées rurales.

796. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »

— N’en parlons pas, répondis-je, le temps approche où tout me sera ravi ; mais je montrerai au moins que j’ai assez travaillé pour que personne ne puisse m’accuser de sa ruine. […] On vous montrera bien le sentier élevé au travers du bois de châtaigniers où vous aurez à monter et à descendre pendant environ deux heures avant d’arriver sur les bords de la profonde vallée de Saint-Point, dominée par son château et par son clocher que tant de voyageurs vont voir. […] — Et maintenant, dîmes-nous au marguillier, pourriez-vous, si vous n’avez rien de pressé à faire, nous montrer le chemin de Milly, par où M.  […] se dirent-elles entre elles, il faut que nous participions à leur voyage puisque nous en sommes en partie l’objet ; moi je leur ferai voir ceci, moi je leur montrerai cela, moi la montagne, moi la vigne, moi le lavoir dans les prés ; et moi, se dirent-elles toutes ensemble, je disputerai à madame D*** l’honneur de les coucher après leur avoir préparé le lait de ma vache et le plat de courges de mon jardin cuites au four. […] Les femmes, après avoir reçu nos remerciements, se rassemblèrent en groupes sous le four pour nous montrer le chemin de Saint-Point et nous accompagner jusqu’au sommet de la montagne de Craz qui domine Milly, et d’où l’on voit à peu près le chemin à travers les bois montueux qui mènent à la vallée de Saint-Point.

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