il sait très-bien s’enfermer pour écrire ses lettres, et c’est quand il y a du monde qu’il met ses enveloppes. » Voilà le vrai, et qui a aussi son piquant.
Je ne vois à mettre en regard, et comme pendant, que certain écran que le cardinal d’Estrées avait donné, il y avait quelques mois, à Madame Royale en manière de surprise, et dont Mme de La Fayette, amie de la Régente, avait soigné les détails et fourni le dessin : « Vous savez, écrivait Mme de Sévigné, la tète pleine de ce galant cadeau, et voulant en donner idée à sa fille (13 décembre 1679), que Madame Royale ne souhaite rien tant au monde que l’accomplissement du mariage de son fils avec l’infante de Portugal ; c’est l’évangile du jour.
Dans la Revue des Deux Mondes du 15 décembre 1864.
Il leur semblait, à première vue, aussi absurde de dire qu’il y a une Iliade sans un Homère que si l’on disait qu’il y a un monde sans un Créateur et sans un Dieu.
Saint-Simon qui l’avait pris un jour la main dans le sac et en flagrant délit de machination, pour perdre au début d’un règne quelqu’un dont il pouvait redouter la rivalité ou la contradiction, savait à quoi s’en tenir sur sa qualité morale, sur sa fibre de cœur : il suffit d’une seule occasion pareille pour avoir son jugement fixé sur la valeur morale foncière d’un homme qui peut, d’ailleurs, éblouir son monde et jeter de la poudre aux yeux des autres70.