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530. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 481

Elles ont pour objet les mœurs, la Religion, & la description des pays de plusieurs peuples, soit de l’Asie, soit de l’Amérique.

531. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 2-3

Il y donne une idée assez étendue de l’Histoire Naturelle de ce pays, des Moeurs, de la Religion, du Gouvernement, & du Commerce de ses Habitans.

532. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 216-217

Le Recueil de ses Œuvres, publié depuis peu, donne l'idée la plus favorable de son esprit & de ses mœurs.

533. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Diderot »

Diderot J’ai toujours aimé les correspondances, les conversations, les pensées, tous les détails du caractère, des mœurs, de la biographie, en un mot, des grands écrivains ; surtout quand cette biographie comparée n’existe pas déjà rédigée par un autre, et qu’on a pour son propre compte à la construire, à la composer. […] Ses mœurs, au milieu de cette vie incertaine, n’étaient pas ce qu’on pourrait imaginer ; on voit, par un aveu qu’il fait à mademoiselle Voland (t. […] Sans doute sa théorie du drame n’a guère de valeur que comme démenti donné au convenu, au faux goût, à l’éternelle mythologie de l’époque, comme rappel à la vérité des mœurs, à la réalité des sentiments, à l’observation de la nature ; il échoua dès qu’il voulut pratiquer. […] Ses goûts, ses mœurs, la tournure secrète de ses idées et de ses désirs ; ce qu’il était dans la maturité de l’âge et de la pensée ; sa sensibilité intarissable au sein des plus arides occupations et sous les paquets d’épreuves de l’Encyclopédie ; ses affectueux retours vers les temps d’autrefois, son amour de la ville natale, de la maison paternelle et des vordes sauvages où s’ébattait son enfance ; son vœu de retraite solitaire, de campagne avec peu d’amis, d’oisiveté entremêlée d’émotions et de lectures ; et puis, au milieu de cette société charmante, à laquelle il se laisse aller tout en la jugeant, les figures sans nombre, gracieuses ou grimaçantes, les épisodes tendres ou bouffons qui ressortent et se croisent dans ses récits ; madame d’Épinay, les boucles de cheveux pendantes, un cordon bleu au front, langoureuse en face de Grimm ; madame d’Aine en camisole, aux prises avec M. 

534. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Plus vous étudierez les maîtres et les disciples venus après eux, —  pater et juvenes patre digni , et plus vous trouverez qu’ils obéissent au même art poétique, où il est enseigné que la poésie est une imitation des actions, des paroles et des mœurs de nos semblables ; que cette imitation, pour être exacte et fidèle doit être conforme aux mœurs et aux usages des temps dont on parle, et que c’est justement dans la juste expression des caractères que les poètes font paraître cet art de l’imitation qui est un art si charmant, lorsqu’il est fidèle et complet ; même le mensonge est agréable s’il a les apparences de la vérité. […] « Cornus iste bonæ ætatis tyrannus est ; deliciis capit animos ut enervet 9. » Cette définition de la comédie est plus vraie et plus sincère que la fameuse définition de Santeuil : « Elle corrige les mœurs en riant. » Or, la comédie a-t-elle jamais corrigé personne ? […] Alors, comme en ceci l’imitation est plus agréable et plus facile que la censure, on ouvre assez volontiers son âme à ces corruptions décevantes, et le rire même est une introduction à ces plaisirs corrupteurs, « Tunc etiam per voluptatem facilius vitia surrepunt. » C’est encore du beau et bon Sénèque ; il conclut ainsi qu’il n’y a rien de plus dangereux pour les bonnes mœurs que l’habitude et l’abus des spectacles11.

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