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1375. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Théodore de Banville »

Ce n’est plus là du lyrisme gai, qu’il me permette de le lui dire : c’est du lyrisme dépravé… Sans doute, il faut beaucoup de talent pour dépraver son talent dans cette proportion et faire à beaucoup d’esprits illusion encore ; on n’abuse jamais de la puissance que quand on en a, et bien souvent elle se mesure à l’abus qu’on en fait.

1376. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Sandeau » pp. 77-90

Balzac, dont le nom surgit fatalement quand on parle des romanciers du xixe  siècle, — mesure terrible qui montre combien ils sont petits en comparaison de cette grandeur, — ne fut point de cette Académie, dont la porte, à peine poussée par M. 

1377. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Armand Pommier » pp. 267-279

Or, si Balzac a pu se tromper un jour dans la mesure qu’il faut faire à la physiologie dans le roman, dans la discrétion d’artiste consommé qu’il faut avoir quand on touche à des phénomènes qui peuvent emporter ou défigurer votre œuvre, comme ces poisons et ces phosphores contre lesquels les chimistes mettent des masques de verre et qui pourraient, en s’éclatant, leur emporter le cerveau !

1378. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Gogol. » pp. 367-380

Le talent de Nicolas Gogol, on ne saurait le nier, mais la critique est une mesure, et elle n’a fait que la moitié de sa tâche quand elle s’est contentée de dire : « Cet homme a du talent, ou il n’en a pas. » Assurément, l’auteur des Ames mortes est un talent à sa manière, mais c’est un talent russe, et peut-être le plus russe de tous les talents de son pays.

1379. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iv »

Voici l’exorde de ce discours, plein de douleur et qui garde une admirable mesure.

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