Alors il éreinte, ou par extrême faveur, si le succès du mauvais ouvrage ne fait pas scandale, il se tait. […] Le cas d’un mari qui tue l’amant de sa femme ne pourrait devenir mauvais que si l’on prouvait qu’il tenait surtout à la dot. […] Pierre Mauvais signe pour Mauclair ! […] Pierre Les œuvres de Sainte-Beuve sont pourtant bien mauvaises. […] Il y a une bonne et même une grande critique, puis il y en a une petite et une mauvaise.
— Cela va bien, répondis-je, tant que l’on donne de bonnes pièces, amusantes ; mais il y a aussi de l’ennui à supporter, quand les mauvaises arrivent. — Non, répliqua Goethe, il n’y a rien de meilleur que d’être obligé de voir et d’entendre aussi le mauvais ; on prend ainsi contre le mauvais une bonne haine, et on sent mieux ensuite ce qui est bon. […] La comtesse vient d’arriver de Paris, elle a été témoin des préliminaires de la Révolution, et elle n’en a pas déduit une mauvaise doctrine. […] Mais à côté de beaucoup de bonnes choses il en existe beaucoup de mauvaises, d’injustes, d’imparfaites, et un ami du fait existant est souvent un ami de ce qui est vieilli, de ce qui ne vaut rien. […] Tous les essais pour introduire des nouveautés étrangères sont des folies, si les besoins de changement n’ont pas leurs racines dans les profondeurs mêmes de la nation, et toutes les révolutions de ce genre resteront sans résultats, parce qu’elles se font sans Dieu ; il n’a aucune part à une aussi mauvaise besogne.
Que cette pécore au cœur sec épouse ce mauvais fils ! […] follement exceptionnelle, — plutôt que mauvaise. […] Elle a résisté à toutes les tentations et aux mauvais conseils de la faiM. […] Il refuse encore, il a décidément bien mauvais caractère. […] Ce n’est point une mauvaise fille.
La pièce était-elle bonne ou mauvaise ? […] Elle n’est pas mauvaise, pourtant, et s’il avait gardé l’incognito, elle aurait peut-être fait florès. […] Le refus ou l’incapacité de distinguer le bon au milieu du mauvais, le mauvais au travers du bon, voilà ce qui caractérise essentiellement les jugements du vulgaire. […] Qui oserait dire que cela soit mauvais ? […] Hugo, en ce siècle, enfoncera tout le monde, quoiqu’il soit plein de mauvaises choses, mais quel souffle !
Il faisait ses études au collège Bourbon ou je le devançais d’un an ou deux, il était assez mauvais écolier, avec beaucoup de facilité, grand liseur ; mais, s’il lisait tout, il méprisait tout. […] Je donne textuellement et tout au long ce récit : « De Bone à Medjz-el-Ammar rien d’intéressant ; mais, après avoir passé le Raz-el-Akba, le pays dépouillé d’arbres devient un vaste désert coupé de ravins profonds et entouré de vastes montagnes pelées dans le genre de Radicofani13 ; la pluie nous a rendu visite dans ces lieux épouvantables ; il nous a fallu coucher dans la boue, mais heureusement le mauvais temps n’a duré que deux jours. […] Son costume bizarre lui plaît, et, dès le lendemain, il commence un tableau représentant un de ces soldats improvisés, arrêté par le mauvais temps dans la campagne, et saisissant son fusil pour le décharger sur quelqu’un ; on aperçoit dans le lointain un petit corps de troupes et la plaine déserte. Les petits détails des armes, dans lesquels on sent encore le paysan, le mauvais cheval avec son harnachement mal tenu, et le flegme italien de ce drôle barbu, en font un charmant petit tableau.