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1552. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

« Si notre âme n’est qu’une matière subtile, mise en mouvement par d’autres éléments plus ou moins grossiers, auprès desquels même elle a le désavantage d’être passive ; si nos impressions et nos souvenirs ne sont que les vibrations prolongées d’un instrument dont le hasard a joué, il n’y a que des fibres dans notre cerveau, que des forces physiques dans le monde, et tout peut s’expliquer d’après les lois qui les régissent.

1553. (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75

C’est à la fois sentiment et sensation, esprit et matière, et voilà pourquoi c’est la langue complète, la langue par excellence qui saisit l’homme par son humanité tout entière, idée pour l’esprit, sentiment pour l’âme, image pour l’imagination, et musique pour l’oreille !

1554. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

Tour à tour du côté de la foi contre le doute irréligieux, ou du côté de la raison contre le dogmatisme théologique, il en dit assez pour donner à toutes les opinions des scrupules ; belle conquête, si l’homme se retenait sur cette pente, et si, en matière religieuse, il ne glissait du respect pour les croyances d’autrui dans l’indifférence.

1555. (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101

Empêcher l’homme, déshabituer, désentraver l’homme de descendre certaines pentes mentales, si seulement on y réussissait, certaines pentes de pensée, soyons convaincus qu’il y aurait là, qu’il y avait là matière, objet à une très grande logique, à une très grande morale, à une très grande métaphysique.

1556. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »

… Tout est singulier dans ces représentations, et, vraiment, l’historien des mœurs cosmopolites, — un Henry James ou un Tourguénief, — trouverait là matière aux remarques les plus piquantes.

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