Lefèvre-Deumier n’a pas manqué cette indispensable préface. […] Évidemment, voilà de la poésie méditative et philosophique qui ne manque ni de largeur ni de force, ni même de simplicité, si vous exceptez ce vent de la colère de Dieu, qui est pasteur et qui est justicier, — ce qui est beaucoup pour le vent.
Il n’y a que le cytise et le serpent qui manquent, car M. de Laprade, poète austère, manque profondément de l’agrément représenté par le cytise et de la fascination perfide, représentée par le serpent.
Que si, au contraire, ce titre d’Aventures parisiennes donné à un livre d’observation d’intérieur, de coin du feu, de sentiment raffiné, est une ironie détournée contre cette société devenue si uniformément plate à force de civilisation, et dans laquelle chacun de nous n’a plus d’autres aventures à courir que dans les deux pouces cachés de son propre cœur, elle est vraiment trop détournée, cette ironie ; c’est là une intention qui ne sera pas aperçue, et l’auteur aura manqué son trait, comme le joueur au billard manque la bille pour avoir voulu la prendre trop fin.
Une observation vient à l’appui de cette idée, c’est que les libertins qui vieillissent, et qui sentent les forces naturelles leur manquer, deviennent ordinairement religieux. […] La science nouvelle sera donc sous l’un de ses principaux aspects une théologie civile de la Providence divine, laquelle semble avoir manqué jusqu’ici.
Mais le sombre Ondouré, amoureux de Céluta, essaye d’assassiner René et le manque. […] Il put dire : « Bonaparte et moi. » Et il n’y manqua pas. […] Je n’ai jamais dit qu’il n’eût point l’âme haute ou manquât de courage. […] Ce serait manquer de fidélité, et manquer aussi d’orgueil. […] Le roi netto manqua sur-le-champ à sa parole.